Le "revenge porn" continue de faire de très nombreuses victimes. Ce phénomène, qui consiste à se venger d'anciennes petites amies en mettant en ligne des photographies volées et explicites, le plus souvent accompagnées de leurs identités et adresses, pose effectivement problème à la justice de nombreux pays, qui tentent de réprimer violemment la tendance pour y mettre un terme.
Un jeune homme a ainsi été condamné à 18 ans de prison en Californie pour avoir mis en ligne plus de 10.000 clichés de jeunes femmes, avec leurs noms, prénoms, adresses et pages Facebook sur un site Internet. Sur un second site, les victimes de ce harcèlement pouvaient faire retirer toutes ces informations en échange d'un versement de 300 à 350 dollars.
Une organisation machiavélique et lucrative, mise en place par Kevin Christopher Bollaert, 28 ans, condamné par le tribunal de San Diego. Devant les juges, plusieurs jeunes femmes ont raconté le véritable calvaire qui avait suivi la publication des photos. "Je suis devenue sans-abri à cause de cela. J'ai perdu ma famille, mes amis. J'ai tout perdu", a expliqué l'une d'entre elles.
D'autres ont raconté avoir été contraintes de quitter leur université, de se faire aider par des psychiatres ou encore avoir reçu des centaines de messages d'insultes ou de propositions obscènes chaque jour. Pour de nombreuses victimes, la reprise des photos par des dizaines d'autres sites de "revenge porn" ou porno vengeur en français ont également fait durer le calvaire.
En condamnant Kevin Christopher Bollaert, reconnu coupable de 27 chefs d'accusation, à une très lourde peine, le tribunal espère dissuader les prédateurs présents sur internet, a précisé le procureur. En octobre 2013, une loi était entrée en vigueur dans l'État de Californie pour interdire ce genre de pratique.
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