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VIDÉO - Argentine : un homme pointe une arme "chargée" sur Cristina Kirchner, la vice-présidente du pays

Un homme d'une trentaine d'années a pointé une arme à feu contre la vice-présidente, encore en vie, car la balle n'est pas partie bien qu'ayant été déclenchée.

7 - Cristina Kirchner (Argentine), 3.601.413 followers
Crédit : AFP /JACQUES DEMARTHON
VIDÉO - Argentine : un homme pointe une arme "chargée" sur Cristina Kirchner, la vice-présidente du pays
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Charlène Slowik & AFP
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Un homme a été arrêté jeudi soir, le 1er septembre, à Buenos Aires après avoir pointé son arme à feu "chargée" sur la vice-présidente argentine, Cristina Kirchner, devant son domicile. L'incident a suscité une vague de condamnations de la classe politique du pays et à l'international.

Selon des images de plusieurs télévisions, l'homme a pointé une arme de poing vers la tête de la vice-présidente, à quelques mètres à peine, sans qu'aucun coup de feu ne parte. Cristina Kirchner était alors en train de signer des livres et se mêlait à des sympathisants, venus l'attendre au bas de chez elle, dans le quartier de Recoleta.

"J'ai vu ce bras surgir par-dessus mon épaule derrière moi avec une arme, et avec des gens autour de moi il a été maîtrisé", a raconté sur place à l'AFP un soutien de Cristina Kirchner, qui a souhaité rester anonyme. 

Des policiers ont alors saisi le suspect puis l'ont mené dans une voiture de police dans une rue attenante, aussitôt entourée par un épais cordon de policiers. La voiture de police est partie peu après sous les cris et huées de plusieurs dizaines de personnes présentes. 

Le président dénonce des faits "d'une énorme gravité"

"Cristina est en vie, car pour une raison qui n'a pas encore été confirmée techniquement, l'arme qui contenait cinq balles n'a pas fait feu bien qu'ayant été déclenchée", a déclaré le président dans une allocution quelques heures après l'incident.

Le chef de l'Etat argentin a dénoncé un fait "d'une énorme gravité, le plus grave survenu depuis que notre pays a retrouvé la démocratie" en 1983. Il a annoncé avoir décrété un jour férié national vendredi, "pour que dans la paix et la concorde le peuple argentin puisse s'exprimer en défense de la vie, de la démocratie, et en solidarité avec notre vice-présidente".

Sur place, le carrefour devant l'immeuble où réside Cristina Kirchner a été rapidement bouclé après l'agression par des rubans "scène de crime", et des policiers procédaient à des prélèvements. Selon plusieurs médias argentins, le suspect serait un trentenaire de nationalité brésilienne, une information non confirmée de source officielle. Des centaines de militants se rassemblent chaque soir depuis une dizaine de jours devant le domicile de Cristina Kirchner, en soutien à l'ex-cheffe de l'Etat (2007-2015), actuellement en procès pour fraude et corruption.

La classe politique indignée

L'incident de jeudi soir a aussitôt été condamné par l'ensemble du camp gouvernemental ainsi que par la coalition d'opposition "Juntos por el cambio" (Ensemble pour le changement). Le leader de l'opposition de droite et successeur de la vice-présidente Kirchner a la présidence Maurico Macri (2015-2019) a exprimé sa "condamnation absolue de l'attaque subie par Cristina Kirchner, qui n'a heureusement eu aucune conséquence pour la vice-présidente".

À l'étranger, plusieurs dirigeants latino-américains, de gauche en premier lieu, ont réagi dans la soirée. "La tentative d'assassinat contre la vice-présidente Cristina Kirchner mérite le rejet et la condamnation de tout le continent", a tweeté le président chilien Gabriel Boric. "Toute ma solidarité à la camarade @CFKArgentina, victime d'un criminel fasciste qui ne sait pas respecter les différences et la diversité", a déclaré l'ex-président et candidat à la présidentielle du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva.

Cristina Kirchner, âgée de 69 ans, reste sept ans après son départ de la présidence une figure influente dans la politique argentine, a un an d'une élection présidentielle pour laquelle elle n'a pas fait connaître ses intentions. Un verdict à son procès ne devrait être rendu que vers la fin de l'année 2022. Même en cas de condamnation, elle jouit au titre de présidente du Sénat d'une immunité parlementaire et pourrait ne pas aller en prison, voire se présenter aux élections générales d'octobre 2023. 

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