Donald Trump a fait jeudi devant la convention républicaine à Milwaukee le récit détaillé de la tentative d'assassinat dont il a été victime la semaine dernière lors d'un meeting en Pennsylvanie.
Lorsque les tirs ont retenti, "j'ai immédiatement compris que c'était très sérieux, que nous étions attaqués", a-t-il raconté dans son premier discours depuis, un bandage sur l'oreille droite. "Le sang coulait partout. Et pourtant, d'une certaine manière, je me sentais en sécurité, parce que j'avais Dieu à mes côtés." Il en a également profité pour faire observer une minute de silence pour, Corey Comperatore, le pompier de 50 ans tué à son meeting samedi. Donald Trump a ensuite embrassé le casque de l'uniforme de la victime.
Cinq jours seulement après avoir failli perdre la vie dans un meeting de campagne, le septuagénaire est remonté sur scène, non seulement en rescapé miraculeux des balles qui l'ont frôlé, mais surtout en grand patron incontesté de la droite américaine.
À l'occasion de cette convention républicaine, il a dit accepter jeudi l'investiture du Parti républicain pour l'élection présidentielle de novembre. "Alors ce soir, avec foi et dévouement, j'accepte fièrement votre investiture pour la présidence des États-Unis", a-t-il déclaré.
Il a prédit "une victoire incroyable" en novembre, en promettant "les quatre plus belles années de l'histoire" des États-Unis s'il regagne la Maison Blanche. L'ex-président républicain a également tenu à se montrer rassembleur, quelques jours après sa tentative d'assassinat : "Je me présente pour être le président de toute l'Amérique, pas de la moitié de l'Amérique", a-t-il assuré.
Donald Trump a appelé jeudi à ne pas "criminaliser l'opposition ou diaboliser les désaccords politiques", en dénonçant une nouvelle fois les poursuites judiciaires qui le visent. Lex-président républicain a exigé des démocrates qu'ils cessent "immédiatement" de le qualifier "d'ennemi de la démocratie", tout en estimant qu'ils "détruisent notre pays"
Lors de cette prise de parole, il a promis jeudi de terminer la construction du mur antimigrants à la frontière des États-Unis avec le Mexique, qui fut l'un des projets majeurs de son premier mandat à la Maison Blanche. "Je vais mettre fin à la crise de l'immigration illégale en fermant notre frontière et en finissant le mur", a-t-il assuré.
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