Après avoir refusé de signer l'accord de paix censé mettre fin à la guerre civile dans son pays - paraphé qui plus est par le chef de la rébellion Riek Machar - le président du Soudan du Sud Salva Kiir avait soulevé l'indignation des États-Unis qui avaient directement menacé d'appliquer des sanctions de circonstances si la signature du président n'était pas apposée dans de brefs délais. Mercredi, les États-Unis, soutenus par la condamnation de l'ONU, ont même fait circuler un projet de résolutions des sanctions (gels d'actifs, interdictions de voyager) qui seraient prises contre les autorités.
Mercredi, Salva Kiir, qui a demandé un délai de 15 jours pour des consultations, a eu une conversation téléphonique avec le secrétaire d'État américain John Kerry à qui il a confié que son intention était bel et bien de signer l'accord. "Le président Kiir a assuré au secrétaire d'État qu'il avait toute intention de signer l'accord de paix". M. Kiir "a dit avoir besoin de quelques jours de plus pour des consultations, mais il a dit très clairement qu'il avait l'intention de signer", a ainsi fait savoir le porte-parole du département d'État.
Débuté en décembre 2013, soit deux ans après l'indépendance du pays, le conflit qui sévit au Soudan du Sud a fait des dizaines de milliers de morts. En temps que parrains de l'indépendance du jeune État né de la partition du Soudan, les États-Unis sont particulièrement impliqués dans la résolution diplomatique de la guerre civile.
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