Le gouvernement russe a démenti être à l'origine des cyberattaques qui ont frappé des services fédéraux et entreprises aux États-Unis, lundi 21 décembre. Les autorités ont dénoncé des accusations "infondées" et relevant d'une "russophobie". Le chef du département d'État, Mike Pompeo, avait pointé le Kremlin du doigt alors que le président Donald Trump minimisait son rôle dans ces attaques.
Ces cyberattaques particulièrement sophistiquées "n'ont rien à voir avec nous car la Russie n'est pas impliquée dans ces attaques", a déclaré le porte-parole du président russe Dmitri Peskov. "Toutes les accusations d'une implication de la Russie sont absolument infondées, a-t-il estimé, et s'inscrivent dans la continuité d'une russophobie aveugle, que l'on constate à chaque incident".
Selon le groupe de sécurité informatique américain FireEye, qui a été lui-même attaqué la semaine dernière, des gouvernements et des entreprises du domaine du conseil, de la tech et de l'énergie ont été la cible de hackers dès le printemps 2020 en Amérique du Nord, en Europe, en Asie et au Moyen-Orient.
Du côté du gouvernement, plusieurs institutions ont été touchées rapporte la presse : le ministère de la Sécurité intérieure, les départements du Trésor et du Commerce et plusieurs agences fédérales. D'après plusieurs médias américains, un groupe de pirates rattachés au renseignement militaire russe serait responsable de ces attaques informatiques.
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