1. Accueil
  2. Actu
  3. International
  4. Pourquoi l'administration Trump reconnaît une "erreur" dans sa politique d'expulsion
2 min de lecture

Pourquoi l'administration Trump reconnaît une "erreur" dans sa politique d'expulsion

Un Salvadorien résidant légalement aux États-Unis a été rapatrié le mois dernier à bord d'un vol qui transportait des personnes accusées d'être affiliées à la pègre.

Donald Trump à la Maison-Blanche, le vendredi 7 mars 2025.
Crédit : Anna Moneymaker / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
Thomas Pierre & AFP
Je m'abonne à la newsletter « Infos »

C'est un nouveau rétropédalage pour la Maison-Blanche. La politique migratoire de Donald Trump était sous le feu des critiques mardi 1er avril après qu'une "erreur administrative" a conduit à l'expulsion d'un étranger sous statut légal vers une prison salvadorienne. 

L'administration américaine vise les immigrés sans papiers depuis l'arrivée au pouvoir de Donald Trump fin janvier, les accusant d'être des criminels affiliés à des gangs de malfaiteurs. Mais des mouvements de défense des sans-papiers, des démocrates et même désormais des défenseurs du président républicain estiment que le coup de filet vise aussi des personnes sans lien avec le crime organisé. 

Selon une procédure judiciaire lancée lundi, un Salvadorien résidant légalement aux États-Unis a ainsi été rapatrié le mois dernier à bord d'un vol qui transportait des centaines de personnes accusées d'être affiliées à la pègre. L'homme, du nom d'Abrego Garcia, avait été accusé en 2019 de faire partie d'un groupe mafieux, mais la justice américaine l'avait ensuite blanchi et interdit son expulsion au motif qu'il risquait des représailles à son retour dans son pays.

Une "erreur administrative",

Dans les documents judiciaires déposés lundi, les avocats du pouvoir exécutif ont reconnu que l'expulsion de M. Abrego Garcia relevait d'une "erreur administrative", mais expliqué qu'ils n'avaient pas le pouvoir d'obtenir sa libération, l'homme ne se trouvant plus sur le territoire américain.

D'autres cas potentiellement similaires ont été soulevés par la presse américaine, des avocats affirmant que leurs clients n'ont été ciblés qu'à cause de leurs tatouages, un signe souvent distinctif des mafias d'Amérique centrale. 

Joe Rogan monte au créneau

L'animateur Joe Rogan, qui avait apporté son soutien sur son podcast très écouté à Donald Trump en fin de campagne électorale l'an dernier, s'est alarmé de l'expulsion d'un coiffeur homosexuel. "On ne peut qu'être effrayé de voir que des gens qui ne sont pas des criminels sont pris dans la nasse et expulsés vers des prisons au Salvador", a-t-il déclaré samedi.

"Expulsons les gangsters, tout le monde est d'accord. Mais ne laissons pas d'innocents coiffeurs gays embarquer avec les gangs", a-t-il plaidé. Le vice-président JD Vance a assuré de son côté que M. Abrego Garcia était bel et bien membre de la mafia salvadorienne MS-13.

La rédaction vous recommande
À lire aussi

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info
En Direct
/

Bienvenue sur RTL

Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur

Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.

Bienvenue sur RTL

Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio

Je crée mon compte