Constance Colonna-Cesari, journaliste spécialiste du Vatican, était invitée au micro de RTL, dimanche 23 mars, pour évoquer l’apparition publique du pape François, la première depuis cinq semaines. Assis dans un fauteuil roulant, il s’est montré avec le regard dans le vide et le souffle très court, cette image est, malgré tout, "rassurante" pour l’experte car "on le voit, on l'entend, il fait signe, il sourit, il parle".
Cette apparition est survenue très rapidement, seulement quelques heures après sa sortie de l'hôpital. "Depuis trois ou quatre jours, le pape lui-même réclamait cette sortie, ce qui est encore une fois bon signe. Évidemment qu'il y a une pression, on ne va pas retenir à l'hôpital Gemelli, dans cette situation évidemment de crise, un pape, dès lors qu'il est capable d'être installé de nouveau dans ses appartements avec évidemment un dispositif sanitaire, un médecin qui le suit, un infirmier personnel et un service d'urgence. On n'allait pas le tenir plus longtemps et plus que prévu. Il n'y avait pas eu de nouvelles crises respiratoires aiguës. Les bulletins de santé s'espacaient et s'amélioraient. Je pense que la conférence de presse de samedi est une décision qui a été mûrement réfléchie", estime-t-elle.
Le programme des prochaines semaines s'annonce extrêmement chargé, mais est-il capable de présider les festivités de Pâques ? "C'est vraiment la surprise. C'est pour ça que ces deux mois de convalescence laisseraient encore des chances pour qu'il puisse récupérer ses pleines capacités pulmonaires. Et on comprend que, derrière pulmonaire, il y a la question de la voix qui doit être rééduquée", indique Constance Colonna-Cesari, rappelant que "ses crises pulmonaires à répétition" l’avaient contraint à "annuler des célébrations et son voyage à Dubaï" en 2023.
Les rumeurs sur une possible renonciation ont été ravivées par l’état de santé du pape François. "Elles ont notamment été alimentées le 25 février dernier lorsqu'on a su que le pape convoquait un consistoire, explique la spécialiste du Vatican. Il l'a dit parce que le cardinal secrétaire d'État et le substitut sont venus le voir le 25 février à Gemelli. Alors ce consistoire, ce n'est pas un alibi fictif, c'est vraiment une raison officielle. Il faut valider un décret de canonisation et fixer la date d'une prochaine canonisation officielle pour deux nouveaux saints de l'Église puisqu'ils ont été promulgués par le ministère de la cause des saints." En 2013, c’est après un consistoire que Benoît XVI avait annoncé sa renonciation.
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