Olivier Poivre d'Arvor : ses missions en tant qu'ambassadeur en Tunisie

Aller simple pour un écrivain nommé ambassadeur. Dans quelques jours, Olivier Poivre d'Arvor va officiellement devenir le chef de la diplomatie française en Tunisie. À l'aube d'une nouvelle vie, l'ancien directeur de France Culture, qui a déjà eu quelques expériences dans la sphère de la diplomatie, a assisté mardi 30 août à la conférence des Ambassadeurs au Quai d'Orsay. Au micro de RTL, il ne cache pas son impatience : "J'ai toujours adoré les gens qui faisaient la paix. Ce que j'aime dans ce métier de diplomate, on n'est pas des fauteurs de troubles, mais des faiseurs de paix".

Olivier Poivre d'Arvor aura pour mission principale "d'assurer la sécurité" des Français qui se trouvent en Tunisie. "Il y a 30.000 ressortissants, presque 15.000 jeunes dans des lycées français. Ce sont des cibles. Il faut pouvoir les protéger, notamment dans les pays comme la Tunisie dont on sait qu'ils sont fournisseurs de jihadistes", explique-t-il.

Son autre principale mission va être de faire perdurer les relations "incroyables" que la France et la Tunisie entretiennent. "Il y a un enjeu démocratique. Si ce nouveau gouvernement (dirigé par Youssef Chahed depuis lundi 29 août, ndlr) tient le coup, c'est tout l'ensemble du Maghreb qui pourra aller vers des cieux favorables".

Pour remplir ses objectifs, le frère du célèbre présentateur de journaux compte bien faire preuve d'une totale "exemplarité" et ne pas suivre l'exemple de Boris Boillon qui, de 2011 à 2012, s'est brûlé les ailes à ce poste. "C'est un garçon très doué, mais il a été imprudent en convoquant les journalistes. Il a été dans un rapport beaucoup trop familier avec la presse".