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Océans : négociations décisives à l'ONU sur la protection de la haute mer

Ce mardi 4 septembre débute à New York une grande conférence internationale sur l'avenir des océans. Objectif : négocier un texte juridiquement contraignant pour protéger la haute mer. Car aujourd'hui, n'importe qui peut y faire n'importe quoi.

Au-delà de 370 kilomètres des côtes, c'est la haute mer (Illustration)
Au-delà de 370 kilomètres des côtes, c'est la haute mer (Illustration)
Crédit : AFP / Archives, MARCEL MOCHET
Océans : négociations décisives à l'ONU sur la protection de la haute mer
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Océans : négociations décisives à l'ONU sur la protection de la haute mer
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Virginie Garin

Il y a une grande partie des océans (les deux-tiers) qui n'appartient à personne. Au-delà de 370 kilomètres des côtes (200 miles nautiques), c'est la haute mer. Une zone de non-droit. qui représente la moitié de la planète. Le premier qui y va peut faire ce qu'il veut.

Avant, personne n'y allait - c'était trop compliqué. Aujourd'hui, la technologie et les sous-marins permettent d'exploiter, forer du pétrole, du gaz, chercher des métaux rares jusqu'à 3.000 mètres de profondeur.

Dans les années 70 (il n'y a pas si longtemps), les hommes ne descendaient pas à plus de 300 mètres. Là, ils vont dix fois plus loin. Des régions comme l'Arctique sont menacées.

Les Nations-Unies donc veulent mettre de l'ordre pour préserver ces zones qui abritent aussi les poissons, notre alimentation, et des bactéries très résistantes. Toute une biodiversité qui doit permettre de créer un jour de nouveaux médicaments (99% des bactéries des océans n'ont pas encore été découvertes).

Une mine d'or déjà mal en point

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La haute mer est une mine d'or. Mais elle est déjà mal en point à cause de la surpêche et de la pollution. Une convention internationale sur la biodiversité prévoit déjà que 10% des océans deviennent des aires marines protégées. Mais  ça ne suffit pas. Il faut un texte juridiquement contraignant pour les États.

Les négociations doivent durer deux ans. Donald Trump a déjà dit qu'il ne signerait pas ce texte. Mais l'ONU veut avancer, en se disant qu'un jour le président américain ne sera plus là. 

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