Annoncé par Emmanuel Macron, le retrait des troupes militaires françaises du Niger va débuter cette semaine. Mais, pour autant, aucun militaire ne va quitter le Niger dans les heures qui viennent. Car ce désengagement va débuter par un mouvement interne. Quelque 400 militaires basés à Walam, au nord de Niamey, vont d'abord venir par voie terrestre jusqu'à la capitale, où se trouvent déjà un millier de soldats français.
Et, dans un second temps, ces 1.500 hommes et femmes seront rapatriés par voie aérienne. Selon l'État major français, aucun d'entre eux ne sera redéployé au Tchad, ou dans les autres pays africains où il y a déjà une présence militaire française : au Sénégal, en Côte d'Ivoire ou au Gabon, notamment.
S'il n'y a pas encore de calendrier précis pour ce retour, d'ici la fin de l'année, tout aura été évacué du Niger : des personnes aux avions, hélicoptères et drones, ainsi qu'une dizaine de containers de matériel. Pour évacuer ces derniers, les voies terrestres et maritimes sont envisagées, via le port de Cotonou, au Bénin.
Tout cela doit encore être mis en place en coordination avec les autorités nigériennes. La junte militaire s'est d'ailleurs félicitée ce matin, dans un communiqué, de l'annonce de ce départ français.
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