- 02m33s
- Accueil
- Actu
- International
- Lutte contre l'EI : "Nous ne pouvons pas bombarder à l'aveuglette"
1 min de lecture
Lutte contre l'EI : "Nous ne pouvons pas bombarder à l'aveuglette"
Dans la lutte contre l'Etat islamique en Irak et en Syrie, le Pentagone a appelé mardi à la "patience stratégique", justifiant que l'armée ne bombarderait pas "à l'aveuglette".
Le contre-amiral Kirby rappelle que la voie militaire seule ne suffira pas à éradiquer les jihadistes (archives).
Crédit : PAUL J. RICHARDS / AFP
L'armée américaine ne peut pas bombarder l'organisation Etat islamique "à l'aveuglette", a souligné mardi le Pentagone, appelant à faire preuve de "patience stratégique" pour venir à bout des combattants jihadistes.
"Personne n'a dit que ce serait facile ou rapide, et personne ne devrait se laisser bercer par la fausse illusion de sécurité que ces frappes aériennes ciblées peuvent apporter", a souligné le contre-amiral John Kirby du Pentagone. "Nous ne bombarderons pas, nous ne pouvons pas bombarder (l'EI) à l'aveuglette", a-t-il insisté.
La presse pointée du doigt
Ces propos interviennent une semaine après que Washington a commencé à mener des frappes aériennes contre les jihadistes en Syrie. Mais les militants continuent de gagner du terrain dans certaines régions, et la presse s'en fait écho. John Kirby a d'ailleurs critiqué la couverture de ces frappes par certains médias et les attentes non réalistes sur l'intervention de la coalition.
Les commandants de l'armée américaine ont été clairs dès le départ sur le fait que des frappes aériennes seules ne suffiraient pas, mais que des efforts à long terme seraient nécessaires, a rappelé le contre-amiral, qui précise que cela "ne doit pas être pris comme un aveu d'inefficacité".
"Bien que nous partagions le sentiment d'urgence de la situation face à ce groupe, nous devons aussi partager un sentiment de patience stratégique", a-t-il suggéré. Les combattants de l'EI ne se déplacent désormais plus en larges groupes à ciel ouvert, mais se "dispersent" pour éviter d'être frappés depuis les airs, a-t-il expliqué.
