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Belgique : 3 personnes tuées dans une fusillade à Liège, l'assaillant abattu
Une fusillade a éclaté à Liège, faisant trois morts. L'assaillant a été neutralisé. L'individu a tiré sur deux policiers. Le dossier a été confié au parquet fédéral, compétent en matière de terrorisme.
Un homme a tué par balles deux policiers mardi 29 mai dans la matinée à Liège, dans l'est de la Belgique, avant d'être "neutralisé" et interpellé par des membres des forces de l'ordre, a indiqué à l'Agence France-Presse le parquet de la ville, confirmant des informations de presse. Un homme de 22 ans, passager d'un véhicule qui stationnait dans le quartier, a également été tué. L'assaillant a été abattu par le peloton anti-banditisme (PAB), selon Le Soir.
Le dossier a été confié au parquet fédéral, compétent en matière de terrorisme, a indiqué le parquet de Liège. "Il y a des éléments qui vont dans la direction d'un acte terroriste", a justifié Eric Van Der Sypt, porte-parole du parquet fédéral, également joint par l'AFP. Au cours d'une conférence de presse, le procureur de Liège Philippe Dulieu, a expliqué que l'assaillant s'était emparé des armes des policiers pour les abattre. Il les avait d'abord agressés au couteau.
Les deux policiers, dont les identités n'ont pas été précisées, ont d'abord été "agressés par l'arrière", recevant "de multiples coups de couteaux", a dit Philippe Dulieu.
Catherine Collignon, porte-parole du parquet jointe par l'AFP, a fait état de deux blessés, en plus des deux policiers et le passager de la voiture tués. Les circonstances des tirs sont encore "floues", a-t-elle souligné, tandis que la police de la ville a indiqué sur Facebook qu'il y avait eu une "prise d'otage".
Après la fusillade, l'homme aurait pris une femme de ménage en otage. La piste terroriste serait privilégiée, selon le site de la RTBF. Selon Le Parisien, l'assaillant sortait de prison. Il serait né en 1982.
Peu avant midi, un bilan dressé par le parquet évoque quatre morts, dont deux policiers et l'assaillant, rapporte l'AFP. "On ne sait rien pour l'instant", a ajouté la porte-parole Catherine Collignon à propos des motivations de l'assaillant, sans notamment pouvoir confirmer les informations de presse selon lesquelles il aurait crié "Allah Akbar".
