Trois jours seulement après la riposte de l'Iran en Israël, les États-Unis ont décidé de sévir. Washington a annoncé imposer de nouvelles sanctions contre Téhéran, a indiqué la Maison Blanche, mardi 16 avril, précisant "s'attendre" à ce que ses alliés fassent bientôt de même.
"Dans les prochains jours, les États-Unis vont imposer de nouvelles sanctions visant l'Iran, dont ses programmes de drones et missiles", son corps des Gardiens de la révolution et son ministère de la Défense, a détaillé dans un communiqué Jake Sullivan, le conseiller à la sécurité nationale du président Joe Biden.
"Ces nouvelles sanctions, ainsi que d'autres mesures, vont poursuivre la pression continue exercée sur l'Iran afin d'endiguer et de détériorer ses capacités militaires", a-t-il ajouté. Il a également fait savoir que les forces armées américaines vont s'attacher à hausser leur niveau de préparation pour faire face à d'éventuelles nouvelles frappes de drones et missiles venues d'Iran.
"Nous nous attendons à ce que nos alliés et partenaires nous suivent rapidement avec leurs propres sanctions", relève encore le communiqué de Washington, ce qui semble être en marche du côté de Bruxelles. Une annonce confirmée par Josep Borrell, le chef de la diplomatie de l'Union européenne. "L'idée est d'élargir le régime [de sanctions] existant contre les drones iraniens", a-t-il expliqué.
En juillet 2023, l'UE avait adopté des mesures restrictives en raison du soutien militaire de l'Iran à la guerre par la Russie contre l'Ukraine, imposant notamment une interdiction de l'exportation de l'UE vers l'Iran de composants utilisés dans la fabrication de drones.
L'idée, soutenue notamment par la France et l'Allemagne, serait d'élargir à d'autres types d'armement, comme les missiles, même si l'UE n'a pour le moment aucune preuve que des missiles iraniens soient utilisés dans le bombardement des villes et infrastructures en Ukraine.
Le régime actuel de sanctions, qui ne concerne pour le moment que l'Iran, pourrait également être étendu aux alliés de Téhéran au Moyen-Orient, comme le Hezbollah au Liban ou les rebelles houthis au Yemen, a encore expliqué le chef de la diplomatie européenne.
"Depuis trois ans, en plus des sanctions liées aux drones et missiles, les États-Unis ont sanctionné plus de 600 individus et entités liées au terrorisme et au financement du terrorisme par le régime iranien" et les divers mouvements qui lui sont liés dans la région, a précisé Jake Sullivan.
Janet Yellen, la secrétaire américaine au Trésor, a, par ailleurs, insisté sur le fait que les sanctions prises contre le Hamas ne doivent pas empêcher l'aide d'arriver aux habitants de Gaza, assurant que le Trésor a fait en sorte de "garantir que les sanctions n'entravent pas l'aide vitale". "À Gaza, l'ensemble de la population – plus de deux millions de personnes – est confrontée à une insécurité alimentaire aiguë et la majeure partie de la population a été déplacée. Il nous incombe à tous, ici présents à ces réunions, de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour mettre fin à ces souffrances", a-t-elle plaidé.
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