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Le journal de 18 h : Ségolène Royal tente d'éteindre la polémique autour des funérailles de Castro

REPLAY - La ministre de l'Environnement est revenue sur ses propos lors de son passage à Cuba pour l'inhumation de l'ancien dirigeant.

Ségolène Royal à Matignon, le 18 février 2016
Crédit : CHAMUSSY/SIPA
RTL Soir Week End du 04 décembre 2016
00:15:47
Philippe Robuchon & La rédaction numérique de RTL
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Ségolène Royal a essuyé de vives critiques ce 4 décembre, en marge des funérailles de Fidel Castro à Santiago de Cuba. Représentant la France en lieu et place de François Hollande, elle a remis en doute devant quelques journalistes les violations de droits de l'homme perpétrées par l'ancien dirigeant durant son règne, et maintes fois dénoncées par l'ONU. Afin de limiter la casse, la ministre de l'Environnement a de nouveau pris la parole dimanche dans l'après-midi, afin de clarifier ses propos. Ainsi, Ségolène Royal a déclaré que la question des droits de l'homme et du respect des libertés fondamentales est "inscrit à l'ordre du jour dans l'accord qui va être signé entre l'Union européenne et Cuba", insistant que "ce n'est pas une surprise d'observer que la conception de la démocratie en France n'est pas la même que celle qui a prévalu à Cuba". La ministre a également insisté sur le fait qu'elle avait voulu porter "une parole de paix et de réconciliation", mais que celle-ci a été "déformée par certains". Avant de conclure : "Un jour de funérailles, on n'enfonce pas, on ne dénigre pas, on ne caricature pas tout un peuple qui a envie de regarder le futur de façon constructive".

Les propos de Ségolène Royal, mentionnant "beaucoup de désinformation" sur les violations des droits de l'Homme à Cuba, avaient fait bondir l'ensemble de la classe politique française. François de Rugy, député écologiste candidat à la primaire de la gauche, avait demandé à François Hollande de "désavouer ces propos contraires aux valeurs de la France". François Bayou avait de son côté qualifié cette sortie de "pire" qu'une faute politique.

À écouter également dans ce journal :

- Italie : le peuple est appelé aux urnes afin de voter sur la réforme constitutionnelle proposée par Matteo Renzi. Celle-ci permettrait entre autres de réduire des pouvoirs du Sénat et de supprimer les provinces. Le Premier ministre italien joue son avenir puisqu'en cas de désaveu il a annoncé qu'il démissionnerait. Selon la correspondante RTL à Rome, le taux de participation est élevé, mais les résultats ne seront connus que tard dans la soirée du 4 décembre. 

- Autriche : sept mois après l'annulation du premier scrutin, le peuple a de nouveau voté. L'écologiste Alexander Van der Bellen l'a emporté 53 % contre 47 % pour le candidat d'extrême droite Norbert Hofer. Celui-ci a reconnu sa défaite. 

À lire aussi

- Syrie : au moins 46 personnes ont péri dans la province d'Idleb ce weekend, indique l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, qui accuse l'aviation russe d'être à l'origine d'un raid.

- Manuel Valls : le Premier ministre pourrait déclarer sa candidature à la présidentielle le 6 décembre prochain. Mais pour Pierre Laurent, secrétaire général du Parti Communiste, le chef du gouvernement est autant "disqualifié" que François Hollande pour rassembler la gauche. 

- Parti Socialiste : Jean-Christophe Cambadélis, numéro 1 du PS, a demandé, le 4 décembre, à Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron de rejoindre la primaire de la gauche. L'ex ministre de l'Économie semble réticent à l'idée, lui qui avait comparé cette primaire au parc d'attraction OK Corral

- Paris :  il n'y aura pas de circulation alternée, lundi 5 décembre. Cela pourrait être le cas mardi toutefois. Mais dès demain, des mesures contraignantes seront mises en place telle une vitesse diminuée de 20km/h dans la capitale, ou l'obligation pour les poids-lourds de contourner la capitale. 

- Châtenay-Malabry : dans cette commune des Hauts-de-Seine, un immeuble de neuf étages a pris feu au soir du 3 décembre. Les habitants ont été rapidement évacués, mais certains sont restés pris au piège.Une femme enceinte et son enfant de 7 mois ont ainsi trouvé la mort. Quelque 28 autres personnes ont été intoxiquées. Un mégot de cigarette mal éteint serait à l'origine du feu.

- Bande-dessinée : Marcel Gottlieb, aka Gotlib, est décédé le 4 décembre 2016 à l'âge de 82 ans. Il était le créateur de Gai Luron mais aussi de "Rubrique à brac" et sa petite coccinelle. 

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