- 01m30s
2 min de lecture
Le Conseil de sécurité de l'ONU, le 31 octobre 2016
Je m'abonne à la newsletter « Infos »
Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira en urgence mardi 31 janvier pour discuter d'un tir de missile de moyenne portée effectué par l'Iran, ont déclaré des diplomates. Ce sont les États-Unis qui ont demandé ces consultations d'urgence après que l'ambassadeur d'Israël à l'ONU a appelé le Conseil de sécurité à agir. "À la lumière du tir de missile de moyenne portée effectué le 29 janvier par l'Iran, les États-unis ont demandé une réunion urgente du Conseil de sécurité", indique la délégation américaine dans un communiqué. Les discussions sur l'Iran se tiendront après une réunion sur la Syrie prévue à 10 heures heure locale, selon des diplomates.
L'ambassadeur israélien Danny Danon a estimé que le tir de missile avait violé la résolution de l'ONU qui interdit à l'Iran d'effectuer des essais de missiles pouvant être équipés de têtes nucléaires. "La communauté internationale ne doit pas se cacher la tête dans le sable devant cette agression iranienne", a dit Danny Danon. "Les membres du Conseil de sécurité doivent agir immédiatement en réponse à ce geste de l'Iran qui met en danger non seulement Israël mais le Moyen-Orient dans son ensemble", a-t-il ajouté.
C'est la première demande de consultations formulée par les États-Unis depuis la nomination par le président Donald Trump de la nouvelle ambassadrice américaine à l'ONU, Nikki Haley. Le président américain a promis de resserrer les liens avec Israël et a vertement critiqué l'accord sur le nucléaire iranien qui a permis une levée des sanctions internationales contre Téhéran. Donald Trump doit rencontrer le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu le 15 février.
L'Iran a affirmé que ses missiles ne seraient jamais armés de têtes nucléaires et a assuré qu'il n'avait pas l'intention de développer de programme d'armes nucléaires. Mais des responsables militaires iraniens ont déclaré souhaiter un développement du programme de missiles du pays. La Grande-Bretagne, la France et les États-Unis avaient poussé en faveur d'actions du Conseil lors de tests de missiles iraniens l'an passé.
Mais la Russie et la Chine s'étaient opposées à des sanctions possibles, estimant qu'elles mettraient en danger l'accord sur le nucléaire âprement négocié. L'accord conclu avec la Grande-Bretagne, la Chine, la France, l'Allemagne, la Russie et les États-Unis impose des restrictions au développement du programme nucléaire iranien en échange d'une levée des sanctions.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte