Vincent Fichot, père de famille français de deux enfants a annoncé vendredi 30 juillet, cesser sa grève de la faim qu'il avait entrepris depuis 21 jours à Tokyo. Il avait commencé celle-ci afin de réclamer le droit de retrouver ses enfants, enlevés par leur mère japonaise en 2018.
À 39 ans, le français doit subir une intervention chirurgicale "avec anesthésie générale", confiait-il à l'AFP. Ce qui l'oblige donc à être hospitalisé et à se réalimenter en amont de cette opération. Il veut toutefois, continuer son "combat" pour revoir ses deux enfants.
"Le but de la grève de la faim, c'était vraiment de se mettre dans un état critique, je pense que je n'étais plus qu'à quelques jours de cela, afin de sensibiliser" les autorités françaises et les inciter à prendre une "décision forte" contre le Japon pour non-respect de ses engagements internationaux sur les droits de l'enfant, a-t-il expliqué à la presse.
Expatrié français au Japon, Vincent Fichot, trader dans une grande banque à Tokyo menait la vie idéale avec sa femme, une Japonaise, et leurs deux enfants Tsubasa et Kaédé. Jusqu'à ce 10 août 2018 où ses deux enfants sont enlevés par son épouse.
Alors que la garde partagée des enfants n'existe pas légalement au Japon, ces pratiques d'enlèvements parentaux sont courantes et tolérées dans le pays. Une situation dont souffre donc Vincent Fichot, qui n'a pas vu son fils et sa fille depuis trois ans.
Alors que le Président Emmanuel Macron se rendait au Japon pour l'ouverture des Jeux Olympiques, il avait évoqué avec le Premier Ministre japonais Yoshihide Suga, la "situation extrêmement tragique" de Vincent Fichot, selon l'Élysée.
Si le chef de l'État n'a pas rencontré le Français durant sa visite à Tokyo, des conseillers de l'Élysée l'avaient fait à sa place. Emmanuel Macron avait tout de même fait part de sa volonté d'aboutir à des "résultats" et avait parlé d'une "priorité.
"C'est bien que Suga et Macron aient quand même parlé de mon cas (...), mais ça ne change rien à la situation dans laquelle sont mes enfants, donc je continue", avait déclaré Vincent Fichot à l'AFP. Avant de rajouter "La France ne sait même pas si mes enfants sont en vie ou pas et on qualifie la relation entre le Japon et la France d'exceptionnelle (...). C'est hallucinant, c'est le business avant et nos enfants après", déplore le père de famille désabusé.
Vincent Fichot avait donc décidé de continuer sa grève de la fin. Action qu'il menait jour et nuit devant une gare proche du Stade Olympique de Tokyo, où il s'était polyfracturé un doigt lors d'une chute, mercredi 28 juillet. Très affaibli physiquement, le Français dit avoir perdu 13-14 kilos depuis le début de sa grève de la faim, le 10 juillet dernier, alors qu'il pesait 80 kilos. En plus de cela, il souffre de plus en plus d'étourdissements au moindre effort physique.
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