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Italie : la victoire du "non" au référendum n'est pas un Brexit à l'italienne

François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, a relativisé l'impact sur l'Europe du rejet de la réforme constitutionnelle.

Matteo Renzi annonce sa démission du poste de président du Conseil italien.

Crédit : Luigi Mistrulli/SIPA

François Quivoron & AFP

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L'Italie a rejeté massivement le projet de réforme constitutionnelle dimanche 4 décembre. Près de 60% des électeurs ont voté non au référendum. Une décision qui a entraîné la démission de Matteo Renzi du poste de président du Conseil et ouvert une période d'incertitudes. Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a relativisé l'impact sur l'Europe du rejet de la réforme.

"En 2016, le monde en général, et l'Europe en particulier, a connu une période de fortes incertitudes : des incertitudes liées à notre sécurité avec la menace des attaques terroristes, des incertitudes politiques avec le Brexit et, plus récemment, la victoire de Donald Trump aux Etats-Unis", a-t-il rappelé lors d'un discours à Tokyo, en marge du 20e Forum financier international.

"Le référendum en Italie peut être considéré comme une autre source d'incertitude. Cependant il ne peut être comparé au référendum britannique : les Italiens ont été appelés aux urnes pour se prononcer sur un sujet constitutionnel interne, et non sur l'appartenance de longue date de l'Italie à l'UE", a poursuivi François Villeroy de Galhau, tout en se disant "attentif aux répercussions" du vote.

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