Israël : un mariage judéo-arabe déchaîne la colère des extrémistes

EN IMAGES - À Tel-Aviv, des manifestants d'une organisation d'extrême-droite israélienne sont venus gâcher la cérémonie de mariage de Mahmoud Mansour, musulman, et Morel Malka, juive convertie à l'Islam.

Morel Malka, la mariée. Son père a refusé d'assister à la cérémonie.

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Mahmoud Mansour et sa fiancée, Morel Malka, juste avant leur mariage

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Des manifestants de Lehava brandissent une pancarte sur laquelle est écrit "l'assimilation est le génocide du peuple juif"

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Une manifestante de Lehava brandit une pancarte sur laquelle est écrit "un arabe avec une fille juive ? non, la honte"

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Des partisans de l'association ultranationaliste juive Lehava scandent "mort aux Arabes" à quelques mètres de la cérémonie

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Des heurts éclatent entre la police et des manifestants de Lehava, à quelques mètres de la cérémonie

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Des manifestants se sont également rassemblés pour soutenir le couple, devenu symbole de tolérance

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"Félicitations à Mahmoud et Morel", affichent d'autres manifestants venus soutenir le couple

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Des manifestants venus féliciter le jeune couple

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Il est arabe, elle est née juive et s'est convertie ; leur union ne passe pas en Israël. Les tensions inter-communautaires exacerbées par le conflit israélo-palestinien se sont violemment invitées à la cérémonie de mariage de Mahmoud Mansour, 26 ans, et Morel Malka, 23 ans, habitants de la banlieue de Tel-Aviv.

La cérémonie qui s'est tenue le 17 août a déclenché la fureur de l'association Lehava, une organisation d'extrême-droite qui milite contre "l'assimilation des Juifs et les unions mixtes". Plus de deux cents manifestants se sont rassemblés à quelques mètres de la salle de réception, aux cris de "mort aux Arabes" et "que votre village brûle". Un juge a autorisé la manifestation comme "expression de la démocratie", et le couple a dû engager d'urgence un service de sécurité. "Rien ne nous atteindra", a déclaré le marié quelques heures avant la cérémonie.

Quelques manifestants sont également venus soutenir le couple. Le président israélien Reulen Rivlin a lui-même pris position pour les jeunes mariés, déclarant que "les pressions contre eux sont scandaleuses et inquiétantes" et que les menaces étaient comme "les rongeurs qui grignotent les bases démocratiques et juives d'Israël". Le père de Morel était absent. Il a affirmé à la télévision qu'il "n'assisterait pas au mariage de sa fille avec un Arabe".

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