- 01m54s
2 min de lecture
Donald Trump, le 22 septembre 2025
Crédit : Andrew Leyden / NurPhoto / NurPhoto via AFP
Je m'abonne à la newsletter « Infos »
Lundi 22 septembre, Donald Trump a tenu une conférence de presse à la Maison Blanche dédiée à l'autisme. Il a ainsi déconseillé le paracétamol aux femmes enceintes, l'associant à un risque d'autisme élevé pour les enfants. "N'en prenez pas" et "n'en donnez pas à votre bébé", a-t-il insisté.
Et d'ajouter : "Selon une rumeur, et j'ignore si c'est le cas, ils n'ont pas de paracétamol à Cuba car ils n'ont pas de quoi s'offrir de paracétamol. Ils n'ont quasiment pas d'autisme". "J'ai peur que les femmes enceintes se sentent coupables d'avoir pris du paracétamol. Elles vont avoir l'impression d'avoir laissé tomber leur bébé", a-t-il encore précisé.
Dans un point presse tenu ce mardi 23 septembre, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a répondu au président américain. "Certaines études d'observation ont suggéré une possible association entre l'exposition prénatale au paracétamol et l'autisme, mais les preuves restent incohérentes", a déclaré son porte-parole, qui a également indiqué que "plusieurs études n'ont établi aucune relation de ce type".
Ainsi, Tarik Jasarevic a appelé à "la prudence avant de conclure à l'existence d'un lien de causalité" entre le paracétamol et l'autisme. La molécule est présente dans le Doliprane, le Dafalgan ou encore le Tylenol (aux États-Unis ou au Canada), et est recommandée aux femmes enceintes contre la douleur ou la fièvre.
Le président américain a également longuement évoqué les vaccins, appelant à modifier le calendrier vaccinal des enfants et assurant que les personnes qui ne se faisaient pas vacciner et ne prenaient pas de médicaments n'avaient pas d'autisme.
Là encore, le porte-parole de l'OMS a réfuté les propos de Donald Trump, affirmant que "les vaccins sauvent des vies" et qu'ils "ne causent pas l'autisme". "Ils ont sauvé d'innombrables vies. C'est quelque chose que la science a prouvé et il ne faudrait pas vraiment le remettre en question", a-t-il ajouté.
Tarik Jasarevic a expliqué que "lorsque les calendriers de vaccination sont retardés, perturbés ou modifiés sans vérification des données probantes, le risque d'infection augmente fortement, non seulement pour l'enfant, mais aussi pour l'ensemble de la communauté".
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte