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Donald Trump le 10 novembre 2025
Crédit : AFP
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À bord d’Air Force One, Donald Trump s’est montré confiant dans la possibilité d’un accord de paix. "Je pense que la Russie aimerait que cela se termine, et je sais que l’Ukraine aimerait que cela se termine", a-t-il affirmé ce dimanche 30 novembre. Un contraste marqué avec la prudence de Marco Rubio, pour qui "il reste encore du travail", à l’issue de négociations qualifiées de "productives" mais sans avancée majeure. Une source proche de la délégation ukrainienne a d’ailleurs reconnu auprès de l’AFP que les discussions n’étaient "pas faciles".
Trump a également souligné que Kiev n’était pas en position de force, en raison du vaste scandale de corruption qui a conduit au limogeage d’Andriï Iermak, bras droit du président Volodymyr Zelensky et chef des négociations avec les États-Unis. "L’Ukraine a quelques petits problèmes difficiles", a insisté le président américain. "Il y a une situation de corruption, ce qui n’aide pas" qui secoue depuis plusieurs semaines les cercles du pouvoir à Kyiv. Une vaste enquête dans le secteur énergétique a entraîné vendredi 28 décembre dernier le limogeage d’Andriï Iermak, bras droit de Volodymyr Zelensky et principal interlocuteur des États-Unis dans les négociations.
L’émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, présent lors des pourparlers en Floride aux côtés de Jared Kushner, doit se rendre ce mardi 2 décembre à Moscou pour rencontrer Vladimir Poutine. Les États-Unis ont dévoilé il y a dix jours un plan en 28 points, rédigé sans les alliés européens, et d’abord jugé trop favorable à Moscou. Il prévoyait notamment un retrait ukrainien de Donetsk et une reconnaissance de facto par Washington de Donetsk, la Crimée et Lougansk comme russes. Amendé depuis sous la pression européenne, son contenu actuel reste flou.
Selon une source haut placée, les États-Unis souhaitent verrouiller rapidement les points finaux du plan avant de retourner à Moscou. Mais la formulation reste complexe, notamment sur les questions territoriales, les Américains se considérant comme "médiateurs" et non comme partie prenante. Rustem Oumerov, négociateur en chef ukrainien, a toutefois évoqué des "progrès substantiels", tandis que Zelensky a salué une dynamique "constructive", tout en rappelant l’impératif de préserver la souveraineté de l’Ukraine.
Sur le terrain, Moscou continue de renforcer son emprise. L’armée russe progresse à l’est et une attaque de drone près de Kiev a fait au moins un mort et onze blessés dans la nuit de samedi à dimanche. Les attaques ukrainiennes se poursuivent également : samedi, des drones navals ont visé un terminal pétrolier stratégique à Novorossiïsk, essentiel aux exportations de pétrole kazakh. Le Kazakhstan a accusé l’Ukraine, qui n’a pas réagi. Ces opérations visent à perturber les revenus énergétiques qui financent l’effort de guerre russe.
Volodymyr Zelensky est attendu ce lundi 1er décembre à Paris pour un entretien avec Emmanuel Macron. Marco Rubio, lui, ne participera pas à la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Otan prévue en début de semaine, sur fond d’incertitudes persistantes autour du plan américain.
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