La Hongrie et la Slovaquie s'opposent à l'embargo pétrolier. Les deux pays ont signalé qu'ils ne pouvaient pas encore se passer des fournitures en provenance de Russie. Le nouveau sixième paquet de sanctions de l'Union européenne comprendra effectivement un embargo sur le pétrole russe.
Et de nouveau, Mariupol est sous les projecteurs du monde entier. L'évacuation des civils de l'aciérie n'est pas encore terminée. La situation sur le site est extrêmement tendue. La fumée monte au-dessus de l'usine Azovstal. L'armée russe continue d'attaquer le dernier bastion ukrainien. Après des semaines de peur, des dizaines de femmes et d'enfants ont pu quitter les bunkers de l'aciérie. Selon les rapports ukrainiens, jusqu'à 200 civils sont encore sur place et aujourd'hui, il devrait y avoir une nouvelle tentative de les évacuer. Dans le même temps, la Russie continue d'amener de plus en plus de personnes sur son territoire : 1 million 100 000 depuis le début de la guerre, selon Moscou, dont 200 000 enfants. L'Ukraine considère cela comme un enlèvement.
Pendant ce temps, le ministre Lavrov a fait des déclarations tellement absurdes que le Président Zelensky a littéralement perdu la parole. Zelensky : « Le ministre russe des Affaires étrangères a déclaré ouvertement et sans honte que les plus grands antisémites sont parmi les Juifs eux-mêmes, et qu'Hitler avait du sang juif... Cela signifie que le plus haut diplomate russe rejette la responsabilité des crimes nazis sur les Juifs. Il n'y a rien dire. »
Les services de renseignement américains suggèrent que la Russie souhaite annexer au plus vite possible les soi-disant républiques autoproclamées en Ukraine : à Donetsk et à Louhansk.
Dans la soirée, les bombardements ont repris sur des infrastructures et un édifice religieux à Odessa. Un garçon de 15 ans a été tué.
Le leader de l'opposition, le chef de la CDU, M. Merz, se rend à Kiev à l'invitation du Parlement ukrainien. Par contre, le chancelier Scholz n'envisage pas sa visite en Ukraine, invoquant le refus du gouvernement de Kiev de rencontrer le Président Steinmeier. « Cela nuit aux affaires quand il y a un pays qui fournit autant d'aide... Et voilà qu'on lui dit que son Président ne peut pas venir. » Ceci, à son tour, a suscité les critiques de l'Ambassadeur d'Ukraine en Allemagne : « Il s’agit de la guerre d'extermination la plus brutale depuis que les nazis ont attaqué l'Ukraine, ce n'est pas un jardin d'enfants. » Alors à présent, c’est le chef de l'opposition M. Merz qui est à Kiev, mais pour l'instant les mains vides. En tout cas, on sait que si des résultats sont obtenus au cours de la réunion, M. Merz en discutera immédiatement avec le Chancelier Scholz. Quelles décisions le gouvernement fédéral prendra-t-il pour empêcher la guerre ? Le Chancelier Scholz et son cabinet en discuteront au cours des deux prochains jours au château Meseberg à Branderburg.
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