Grèce : Syriza ne fait pas forcément peur aux fortunés d'Athènes

Les Grecs fortunés ou aisés ne sont pas traditionnellement en accord avec l'idéologie d'extrême gauche, mais certains pensent que l'arrivée au pouvoir de Syriza peut avoir quelques effets positifs sur leur pays.

Marianne Papalexis fait partie de ceux-là. Très chic, la présidente de la maison Zolotas a sa demeure de luxe dans le quartier des bijoutiers, des cheveux blonds au carré, bijoux de valeur mais discrets, tout respire l'aisance chez elle. Mais elle certifie qu'en Grèce "les riches, il n'y en a plus". 

Un programme "juste"

"Le concept d'extrême gauche fait quand même un peu peur par rapport aux valeurs traditionnelles qu'une famille, un retraité, un entrepreneur aisé pourraient avoir."

Il annonce un programme juste, avec des impôts indexés en fonction du revenu de chaque personne

Marianne Papalexis

Elle n'est cependant pas choquée par les mesures que veut prendre le nouveau chef de l'État qu'elle trouve "jeune" et "séduisant". "Il annonce un programme juste, avec des impôts indexés en fonction du revenu de chaque personne, analyse-t-elle. C'est quelque chose qui me semble correct."

Puisqu'il a eu cette majorité et qu'il est soutenu par le peuple grec nous devons le respecter et nous adapter

Marianne Papalexis

À lire aussi

Alexis Tsipras

Grèce : quel bilan économique pour Alexis Tsipras, battu aux législatives ?

"Puisqu'il a eu cette majorité et qu'il est soutenu par le peuple grec nous devons le respecter et nous adapter. Mais il faudra bien sûr qu'il fasse le nécessaire pour nous permettre de faire notre travail." Pour Marianne Papalexis, cela passe par un grand ménage dans l'administration publique.