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Grèce : l'Institut français d’Athènes vandalisé avant la venue d'Emmanuel Macron
Deux personnes circulant à moto ont projeté de la peinture noire sur la façade de l'Institut français à Athènes dans la soirée du 6 septembre.
Emmanuel Macron s'adressait aux préfets mardi 5 septembre 2017.
La colère de l'extrême gauche suit désormais Emmanuel Macron comme son l'ombre. À quelques heures de l'arrivée en Grèce du président de la République française, deux personnes circulant à moto ont projeté de la peinture noire sur la façade de l'Institut français à Athènes dans la soirée du 6 septembre. Elles ont jeté une bouteille remplie de peinture sur le mur extérieur de l'Institut, avant de prendre la fuite, a indiqué la police grecque.
Le président français Emmanuel Macron et son épouse Brigitte arrivent ce jeudi 7 septembre en début d'après-midi à Athènes pour une visite qui doit s'achever vendredi après-midi par un passage dans ce bâtiment jouxtant les jardins de l'École française d'Athènes où le président recevra la communauté française. L'action contre l'Institut n'a pas été immédiatement revendiquée, mais le mode opératoire évoque celui des groupes anarchistes locaux.
Déjà en novembre, deux personnes à moto avaient lancé une grenade contre la grille de l'ambassade de France, blessant légèrement un policier en faction. L'Institut français a quant à lui été la cible de plusieurs actes de vandalisme similaires depuis le début le milieu des années 2000.
La réforme du travail suscite des débats jusqu'en Grèce
Mercredi, la police grecque a interdit les manifestations dans le centre-ville pendant la visite présidentielle. La révision du droit du travail français en cours a suscité des commentaires mitigés en Grèce, où les suppressions d'emplois imposées par les créanciers internationaux du pays ont entraîné une forte augmentation du chômage au cours des dernières années.
Le président français, accompagné d'une délégation d'une quarantaine de chefs d'entreprises, aura des entretiens avec le président grec Prokopis Pavlopoulos et le Premier ministre Alexis Tsipras jeudi après-midi, avant de prononcer sur la symbolique colline de la Pnyx, face à l'Acropole, un discours consacré notamment à l'Europe.
