L'histoire aurait pu mal se terminer. Sur le point d'accoucher, cette Américaine a reçu une nouvelle à laquelle elle ne s'attendait pas. "J'étais en plein travail. J'étais assise sur le lit et j'avais des contractions. J'étais sous perfusion quand le médecin est arrivé et m'a dit : "Vous avez été testée positive aux opiacés", raconte-t-elle à la chaîne américaine WBAL TV11, citée par le Time mercredi 8 août.
Elizabeth Eden assure pourtant qu'elle n'a pas consommé de cannabis ou d'autres drogues. Mais un peu plus tôt dans la journée, elle a mangé un bagel aux graines de pavot. Quel rapport ? Il se trouve que certaines drogues, notamment l'opium, l'héroïne ou la morphine, proviennent du pavot somnifère.
Les graines de pavot ne contiennent pas directement ces substances, mais elles peuvent être contaminées au moment de la récolte. En consommer peu de temps avant un test de drogues peut donc conduire à des résultats trompeurs.
L'Américaine a ainsi demandé aux médecins de repasser le test, mais sa demande a été refusée. En conséquence, Elizabeth a été signalée aux autorités de l'État du Maryland, et son bébé a dû rester 5 jours à l'hôpital alors qu'un assistant social se chargeait d'étudier le comportement de la mère. Finalement innocentée, elle assure toutefois que cette expérience reste "traumatisante".
Ce n'est pas la première fois que quelqu'un est obligé d'invoquer la "défense du pavot" dans des cas de contrôles de drogues positifs. En 2013, une Américaine dans la même situation qu'Elizabeth s'était vue retirer son enfant à la suite d'un test positif aux opiacés. En prouvant qu'elle avait consommé un bagel au pavot peu de temps avant le test, elle a récupéré la garde de son enfant et a été dédommagée de 143.500 dollars.
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