Donald Trump n'est est pas à sa première déclaration polémique, mais il n'a pas vraiment pour habitude de revenir dessus. Lundi 21 décembre, alors qu'il se trouvait en meeting dans le Michigan, le candidat républicain à la Maison blanche a raconté devant des milliers de partisans la réaction qu'il avait eu pendant le débat démocrate du week-end. Après une pause publicitaire, le débat avait repris sans Hillary Clinton, revenue avec quelques secondes de retard, en raison, semble-t-il, de la distance entre le podium et les toilettes pour femmes.
"Je regarde le débat et elle disparaît, où est-elle allée ? Je sais où elle est allée, c'est dégoûtant, je ne veux pas en parler, a ainsi déclaré le milliardaire avant de reprendre : "Non, c'est trop dégoûtant. Ne le dites pas, c'est dégoûtant, n'en parlons pas".
Mais Donald Trump ne s'est pas arrêté en si bon chemin. L'homme d'affaires a également fait allusion à la victoire de l'actuel président américain sur l'ancienne première dame lors des primaires de 2008 en des termes peu commodes. "Elle allait le battre, elle était la favorite mais 'elle s'est fait mettre', elle a perdu", a-t-il lancé. Littéralement, le candidat républicain a utilisé le mot "schlonged", qui dans un argot très vulgaire signifie "pénis".
Sur Twitter, Donald Trump s'est défendu du caractère sexiste prêté à ses propos, décrits comme tel par le média de gauche ThinkProgress. "Une fois encore, les grands médias sont malhonnêtes. 'Schlonged' n'est pas vulgaire. Quand j'ai dit que Hillary s'était fait 'mettre', ça voulait dire 's'est fait salement battre'", a-t-il ainsi répliqué.
Le milliardaire américain est pourtant coutumier du fait. Au mois d'août dernier, il avait vulgairement apostrophé une journaliste de Fox News qui l'avait selon lui malmené lors d'un débat. "On pouvait voir du sang sortir de ses yeux, du sang sortir de son... où que ce soit", avait-il dit.
Habituée à dénoncer les travers du candidat républicain, comme avec la campagne #LoveTrumpsHate lancée à la suite des propos du milliardaire sur les musulmans, Hillary Clinton a laissé sa directrice de communication répondre directement à l'intéressé. "Nous ne répondons pas à Trump, mais tous ceux qui comprennent l'humiliation que ce langage dégradant inflige à toutes les femmes devraient le faire".
En visite dans l'Iowa, l'ancienne secrétaire d'État a tout de même profité d'une question sur le harcèlement posée par une lycéenne pour faire allusion à son opposant. "Les Américains doivent démontrer plus de respect les uns envers les autres. C'est pourquoi il est important de ne pas laisser faire les gens qui harcèlent, où qu'ils soient, et c'est pourquoi il ne faut laisser aucun harceleur remporter la présidence, car cela ne nous ressemble pas en tant qu'Américains", a-t-elle ainsi déclaré.
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