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Hillary Clinton dans le New Hampshire, le 8 décembre 2015
Crédit : AFP
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Mardi 8 décembre, le candidat aux primaires républicaines Donald Trump réaffirmait ses propos polémiques de la veille avec fermeté sur les frontières américaines qu'il souhaite voir temporairement fermées à tous les musulmans. "Nous avons un problème dans ce pays", a-t-il ainsi répété.
Pour sa principale rivale démocrate, Hillary Clinton, c'est bien le milliardaire qui a un problème avec les valeurs américaines. Les récents propos du candidat à la Maison Blanche ont d'ailleurs inspiré l'ancienne Première dame des États-Unis, qui a lancé un nouvel élément de campagne contre l'opposition. À l'aide de la formule "Love Trumps Hate" ("L'amour l'emporte sur la haine", ndlr) faisant référence au nom de son adversaire politique, la candidate démocrate diabolise l'idée lancée et acclamée par les partisans de Donald Trump.
"Les commentaires haineux de Trump ne sont pas seulement un affront à nos valeurs, ils sont aussi une menace pour notre sécurité nationale", a ainsi fait savoir Hillary Clinton sur le réseau social Twitter où le mot-clé #LoveTrumpsHate prend de l'ampleur. L'ancienne secrétaire d'État, qui condamne fermement le positionnement de son adversaire, est soutenue dans son discours aux États-Unis et à travers le monde, où plusieurs voix politiques se sont élevées contre Donald Trump.
Ainsi, le Premier ministre britannique David Cameron a dénoncé une proposition "tout simplement mauvaise, inutile et de nature à semer la discorde". En Égypte, Dar al-Iftaa, la plus haute autorité religieuse, a condamné des propos "extrémistes et racistes" faisant écho à une "vision hostile à l'islam et aux musulmans" qui attiserait "les tensions au sein de la société américaine". En France, Manuel Valls s'est également exprimé sur le sujet fustigeant "la haine et les amalgames".
Si la Maison blanche a également fermement condamné les propos de Donald Trump et enjoint les Républicains à couper leurs liens avec un "aboyeur de foire", plusieurs membres de l'opposition se sont en effet désolidarisés, à l'image de Jeb Bush. L'ancien gouverneur de Floride, qui avait lui aussi flirté avec la ligne jaune en proposant d'exclure les réfugiés syriens musulmans mais d'accepter les chrétiens, a pour sa part parlé d'un "déséquilibré".
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