États-Unis : le renseignement américain dément un espionnage au profit des entreprises nationales
La direction nationale du renseignement américain a fait savoir qu'il n'utilisait pas ses capacités au profit des entreprises américaines.

Après les nouvelles révélations de Mediapart et de Libération concernant le volet économique de l'espionnage américain en France, la direction nationale du renseignement américain (DNI) a fait savoir que ses capacités de renseignement pour espionner des entreprises étrangères n'étaient pas utilisées au profit des entreprises américaines.
Si le directeur de la DNI James Clapper a déclaré que la "collecte de l'information sur les affaires économiques et financières, et sur le financement du terrorisme" n'était pas "un secret", la direction des renseignements américains s'est cependant refusée à tout commentaire spécifique sur ces informations, renvoyant à une déclaration datant de septembre 2013 de M. Clapper sur la doctrine américaine en la matière.
Les grands contrats d'exportation au centre des préoccupations américaines
Dans cette déclaration, le patron de la DNI expliquait que les États-Unis "n'utilisent pas leur capacités de renseignement pour voler les secrets commerciaux de compagnies étrangères pour le compte de compagnies américaines", afin d'améliorer la "compétitivité" ou la "rentabilité" de celles-ci.
Selon les documents obtenus par WikiLeaks, la NSA a, en plus des trois derniers présidents de la République, écouté deux ministres de l'Economie français successifs (François baroin et Pierre Moscovici) et espionné les grandes entreprises françaises, afin d'intercepter "toutes les négociations et tous les contrats des sociétés françaises estimés à plus de 200 millions de dollars".
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