États-Unis : la mère d'Amber Thurman, la première femme morte à cause des restrictions de l'IVG, témoigne

Aux États-Unis, l'opinion publique s'indigne de la mort d'Amber Thurman, qui est la première victime de la loi qui pénalise l'avortement. Cette jeune femme de 28 ans avait été contrainte de se rendre dans un État voisin pour prendre une pilule abortive et n'a pu être soignée des complications que cet IVG a entraîné. 

Amber serait morte à l’hôpital, n’ayant pas reçu les soins nécessaires à cause des lois restrictives sur l’avortement en Géorgie. Une commission officielle de cet État a estimé que son décès, "évitable", était lié à un délai trop long pour réaliser l’intervention qui aurait pu la sauver.

La famille de la défunte s'est exprimée face à Kamala Harris dans une émission présentée par la célèbre journaliste Oprah Winfrey. Sur le plateau, après un sujet résumant l'affaire, le silence est lourd. En pleurs, la mère d'Amber prend la parole : "Elle n'était pas juste une statistique. Elle était aimée par notre famille, une famille solide. Vous voyez devant vous une mère brisée avec la pire douleur qu'un parent ne puisse jamais ressentir".

Émue, Kamala Harris contient ses larmes et affirme à nouveau que Donald Trump est responsable de la situation, après l'abrogation du droit à l'avortement en 2022. La candidate démocrate sera vendredi 20 septembre en meeting à Atlanta, dans l'État de Géorgie, qui criminalise l'avortement depuis deux ans. 

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