États-Unis : Elon Musk convié par Donald Trump dans le Bureau ovale

Alors que le rôle d’Elon Musk au sein de l'administration Trump interroge, l’homme d’affaires a rencontré des journalistes américains dans le Bureau ovale.

Elon Musk et Donald Trump dans le Bureau ovale.

Crédit : Andrew Harnik / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

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Donald Trump, passé maître dans l'art du rebondissement médiatique, a sans doute savouré la stupéfaction des journalistes, mardi 11 février. Convoqués dans le Bureau ovale pour le voir signer des décrets, ces derniers sont tombés nez à nez avec Elon Musk, tout de noir vêtu et coiffé d'une casquette noire avec le slogan "Make America Great Again", debout aux côtés du chef de l'État.

L’homme le plus riche du monde a alors expliqué pendant une session de questions-réponses étonnante sa prise d'assaut du gouvernement fédéral. Il s’est lancé dans une explication, parfois assez technique, de l'action de sa commission extragouvernementale "DOGE", chargée de tailler dans la dépense publique.

"Nous avons un déficit de 2.000 milliards de dollars et si nous ne faisons pas quelque chose sur ce déficit, le pays ira vers la faillite", estime-t-il. Selon lui, les Américains "ont voté pour une réforme majeure du gouvernement, et c'est ce qu'ils vont avoir".

"Erreurs" et informations "fausses" à prévoir

Interrogé sur les critiques de l'opposition démocrate, Elon Musk assure aussi que son action, qui se déroule dans un cadre légal incertain, est d'une "transparence maximale" et assume d'appliquer à la réforme du gouvernement les méthodes musclées dont il est adepte pour ses entreprises.

"Nous allons vite, donc nous ferons des erreurs, mais nous corrigerons ces erreurs rapidement", a-t-il lancé. Interrogé sur une fausse information qu'il avait propagée, concernant un prétendu envoi massif de préservatifs financés par les États-Unis dans la bande de Gaza, le patron de Tesla ne s’est pas démonté : "Certaines des choses que je vais dire seront fausses et devraient être corrigées." Durant cet entretien improvisé, Donald Trump, lui, est resté derrière son bureau, avec un air impassible.

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