Deux stations pétrolières ont été frappées ce week-end par des attaques de drones et de missiles, revendiquées par les rebelles yéménites. Donald Trump émet tout de même des doutes sur l'implication de l'Iran.
Après la hausse la plus brutale des prix du pétrole depuis la première Guerre du Golfe en 1991, Donald Trump se demande s'il doit attaquer l'Iran. Et il est face à un dilemme, c’était assez frappant en l’écoutant il y a quelques heures répondre à des journalistes dans le bureau ovale.
D’abord il n’accuse pas directement l’Iran, tout en laissant entendre que c’est bien l’Iran, mais sans le dire clairement. Il émet de la prudence et prend des précautions, alors que ses services de renseignement ont conclu que l’opération a été lancée depuis le territoire iranien, et que ce niveau de sophistication est inédit.
Les journalistes lui demandent si une intervention militaire est possible, et là, encore une fois il souffle le chaud et le froid : "je ne veux de guerre avec personne, mais nous avons l’armée la plus forte du monde, mais je ne veux de guerre avec personne, mais nous avons les meilleurs avions de chasse, les meilleurs missiles, mais nous aimerions éviter la guerre".
On comprend donc qu'il ne compte pas frapper l'Iran, d’ailleurs il n’exclut pas de rencontrer le président iranien qui lui dit toujours non. En fait Donald Trump est pris dans une contradiction.
Déjà en juin, il avait raconté avoir ordonné des frappes, puis d’avoir tout interrompu 10 minutes avant qu’elles ne soient lancées. À la fois il veut montrer sa force, en utilisant un vocabulaire guerrier. Et en même temps il ne veut surtout pas se laisser embarquer dans un conflit au Moyen Orient. C'est ce qu'il le dit depuis sa campagne, il trouve que ces guerres coûtent trop cher et affaiblissent l’Amérique. Et il veut donc rester fidèle à sa promesse.
Mais cette prudence, c’est exactement ce qu’il reprochait au président Obama. Il lui faisait le reproche d’être trop hésitant, par exemple, de ne pas être intervenu en Syrie en 2013 avec la France. Il disait que les ennemis de l’Amérique profitent de cette faiblesse. Mais il partage avec son prédécesseur un instinct de prudence.
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