Crise en Ukraine : "C'est le début d'une invasion russe en Ukraine", avertit Biden

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Guerre en Ukraine

Guerre Ukraine-Russie : Poutine "bafoue tous les principes du droit international", déplore Macron

Une "première tranche" de sanctions économiques ont été annoncées mardi par Washington. Celle-ci veut couper la Russie de l'accès aux financements occidentaux en sanctionnant deux grandes banques de financements et vise également des oligarques fidèles au Kremlin. Des mesures supplémentaires sont "sur la table" en cas d'"escalade" russe en Ukraine, ont averti les Etats-Unis.

Après la reconnaissance par Moscou de deux régions séparatistes de l'est de l'Ukraine, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a annoncé qu'il ne rencontrerait pas comme prévu son homologue russe Sergueï Lavrov. "Maintenant que nous voyons que l'invasion a commencé et que la Russie a clairement rejeté toute diplomatie, cela ne fait aucun sens de se rencontrer à ce stade", a-t-il déclaré.

Joe Biden a affirmé ce mardi soir que la reconnaissance de la Russie des États séparatistes étaient "le début d'une invasion russe en Ukraine".
Biden promet des sanctions qui coupent la Russie des financements occidentaux ainsi que des sanctions contre les "élites russes". 

Le président américain a affirmé que les États-Unis allaient continuer à fournir des armes "défensives" à l'Ukraine et autorise le redéploiement de troupes américaines dans les pays baltes. 

"Il est encore temps d'éviter le pire" en Ukraine, a enfin assuré Biden.

Pour la protection, la vie et la sécurité (des diplomates russes, ndlr), le gouvernement russe a pris la décision d'évacuer le personnel de ses missions étrangères en Ukraine, qui sera mise en œuvre dans les plus brefs délais", a déclaré le ministère dans un communiqué.

Le ministre des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a affirmé que l'entretien prévu à Paris vendredi entre le président Emmanuel Macron et le ministre des affaires étrangères russe Sergueï Lavrov est annulé. 

"L'armée ukrainienne va résister (...) Personne ne va faire la guerre à notre place, nous sommes prêts", assure Vadym Omelchenko. 

L'ambassadeur déclare par ailleurs que son pays a demandé de l'aide matérielle à plusieurs pays occidentaux. "Nous avons l'espoir que la France nous aidera", confie-t-il. 

"Les dirigeants russes ont imaginé un monde parallèle, dans lequel l'UE, l'Ukraine, l'empoisonnement d'Alexeï Navalny n'existent pas", déclare-t-il avec ironie. 

Vadym Omelchenko estime par ailleurs qu'Emmanuel Macron, un "partenaire fiable", "a fait de son mieux pour maintenir la paix". 

"L'économie française est peu exposée à la Russie", a justifié le ministre de l'économie Bruno Le Maire, expliquant que "la France exporte moins de 7 milliards d'euros par an vers la Russie", soit "à peine plus de 1% des exportations françaises".

Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a exclu ce mardi que la finale de la Ligue des champions programmée le 28 mai puisse se jouer à Saint-Pétersbourg, après la reconnaissance par la Russie de régions séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine, une situation que l'UEFA "surveille de près". 

"Je connais très bien Vladimir Poutine, et il n'aurait jamais fait sous l'administration Trump ce qu'il fait maintenant, pas question!", a déclaré l'ancien président des États-Unis, après l'ordre de son ex-homologue de déployer des troupes dans deux zones séparatistes d'Ukraine.

"Je n'ai pas dit que nos soldats vont y aller là, maintenant (...) Cela dépendra, comme on dit, de la situation sur le terrain", a déclaré le président russe lors d'une conférence de presse surprise, retransmise à la télévision. 

"Si nos prétendus partenaires gorgent les autorités de Kiev d'armes modernes (...) alors le point le plus important est dans une certaines mesure la démilitarisation de l'Ukraine actuelle", a-t-il dit. 

"Nous avons reconnu l'indépendance de ces républiques, c'est-à-dire tous leurs documents fondamentaux, y compris leur constitution. Et dans la constitution sont inscrites les frontières des régions de Donetsk et Lougansk telles qu'elles étaient quand elles faisaient partie de l'Ukraine", a souligné le président russe.

Après une première réaction prudente quelques heures après l'indépendance des régions pro-russes de Donetsk et Lougansk, Washington a changé de discours ce mardi soir :"Nous pensons que c'est, oui, le début d'une invasion", a déclaré sur CNN un haut responsable de la Maison Blanche, Jonathan Finer.

La chambre haute du Parlement russe a approuvé ce mardi soir la demande du président Vladimir Poutine de déployer des militaires russes à l'étranger, après sa requête de venir en aide aux séparatistes prorusses en Ukraine.

La Hongrie va déployer des troupes à sa frontière avec l'Ukraine par crainte d'un exode de réfugiés en cas d'escalade de la crise avec la Russie, a déclaré mardi le ministre de la Défense Tibor Benko. 

Le président turque Recep Tayyip Erdogan a affirmé ce mardi que "la Turquie s'oppose à toute décision attentant à l'intégrité territoriale de l'Ukraine", ajoutant que "toutes les voies diplomatiques doivent être explorées pour trouver une solution" à la crise, précise le texte.

"Ce matin j'ai envoyé à la ministre britannique des Affaires étrangères une lettre demandant des armes défensives supplémentaires pour l'Ukraine", a déclaré Dmytro Kouleba lors d'un point de presse à l'ambassade ukrainienne à Washington, précisant qu'il allait adresser la même demande à ses interlocuteurs américains. 

Le candidat LFI à l'élection présidentielle Jean-Luc Mélenchon a jugé ce mardi "inacceptable" la décision de Moscou de reconnaître l'indépendance des régions séparatistes pro-russes de l'est de l'Ukraine, et a prôné une "conférence des frontières" dans le cadre de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE).

"J'ai appelé l'UE à mettre de côté toute hésitation, toute réticence et tout le scepticisme existant dans des capitales européennes et à donner à l'Ukraine la promesse de sa future adhésion", a déclaré le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba lors d'un point de presse à Washington. 

La présidence américaine doit dévoiler de nouvelles mesures en réponse à l'ordre du président Poutine de déployer des troupes russes dans deux zones séparatistes d'Ukraine.

Le vice-ministre russe de la Défense Nikolaï Pankov a lu la demande du chef de l'Etat devant l'assemblée réunie en session extraordinaire, arguant qu'"aux frontières des républiques populaires de Donetsk et Lougansk, une armée ukrainienne de 60.0000 hommes et de blindés lourds" a été déployée.

L'Allemagne est "prête" à déployer plus de soldats en Lituanie, dans le contexte de la crise autour de l'Ukraine, a déclaré ce mardi la ministre fédérale de la Défense Christine Lambrecht, lors d'une visite dans le pays balte.

Le Premier ministre Jean Castex a indiqué ce mardi après-midi que "la France portera la voix du soutien indéfectible au peuple ukrainien" au lendemain de la reconnaissance par Moscou de deux régions séparatistes en Ukraine.

Reconstitution des stocks de munitions, comblement des trous capacitaires, hausse renforcée du budget des armées : la France doit intensifier ses efforts pour être prête à affronter un conflit majeur et éviter le déclassement militaire, prévient un rapport parlementaire publié ce mardi, en pleine tension entre la Russie et l'Ukraine.

L’ambassadeur ukrainien en France Vadym Omelchenko sera l’invité exceptionnel de Marion Calais à 18h15 dans RTL Soir.

L’UE veut interdire aux autorités russes d’accéder aux marchés et services financiers européens, et cibler les banques finançant les opérations militaires russes dans les régions séparatistes ukrainiennes dont Moscou a reconnu l’indépendance, selon un communiqué de la Commission et du Conseil européens.

Les États-Unis ont indiqué qu'ils annonceront aujourd'hui leurs "propres mesures" contre la Russie après avoir salué la suspension de Nord Stream 2 par l'Allemagne.

La Russie n'a "pour l'instant" pas l'intention de déployer des forces dans les territoires séparatistes dans l'est de l'Ukraine, mais le fera en cas de "menace", a annoncé le vice-ministre des Affaires étrangères Andreï Roudenko.  

Cinq banques et trois oligarques russes ont été sanctionnés par Londres a annoncé le premier ministre britannique. Boris Johnson a dénoncé la décision de Vladimir Poutine de reconnaître l'indépendance de régions prorusses en Ukraine comme "une nouvelle invasion" servant de "prétexte à une offensive d'envergure". 

Olaf Scholz, le chancelier allemand, a annoncé que Berlin "suspend" l'autorisation du gazoduc Nord Stream 2 et a indiqué que "d'autres sanctions" pourraient suivre.

La reconnaissance par Moscou des républiques séparatistes pro-russes de Donetsk et Lougansk est "inacceptable" a estimé le président turc Recep Tayyip Erdogan.

"Nous appelons les parties concernées à faire preuve de bon sens et à se conformer au droit international", a déclaré le chef de l'Etat turc

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, dit envisager la rupture des relations diplomatiques avec la Russie.

Il a également exigé l'arrêt "immédiat" du gazoduc russo-allemand Nord Stream 2.

Interrogé par RTL sur les probables conséquences économiques en France Bruno Le Maire a assuré : "Nous protégerons les Français. J'appelle chacun à garder son sang-froid. Les Français ne doivent pas subir les conséquences économiques des décisions du Président Poutine en Ukraine."

"Suite au conseil de défense, nous allons mettre en œuvre des sanctions appropriées et ciblées, contre les intérêts russes", a indiqué le ministre de l'Economie sur RTL ce mardi.

"Si le président Poutine devait aller plus loin, nous nous réservons la possibilité d'alourdir les sanctions, avec nos partenaires européens, en fonction des décisions du président Poutine. Nous ne le laisserons pas violer le droit international", a ajouté le ministre.

Le chef de la diplomatie ukrainienne a indiqué que Kiev exige des "sanctions sévères" contre la Russie.

L'Union européenne va décider aujourd'hui de premières sanctions contre la Russie, a indiqué le haut représentant de l'UE pour les affaires extérieures, Josep Borrell.

Marine Le Pen a estimé ce mardi sur RTL qu'Emmanuel Macron cherchait à se servir de cette séquence diplomatique pour entrer en campagne".

La Russie a assuré être toujours "prête" aux négociations avec le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, qui doit rencontrer jeudi à Genève son homologue russe Sergueï Lavrov, après la reconnaissance par Moscou des régions séparatistes ukrainiennes prorusses. 

Invitée de RTL ce mardi 22 février, Marine Le Pen a estimé que la décision du président russe de reconnaitre les séparatistes ukrainiens pro-russes était "regrettable". 

Présidentielle 2022

INVITÉE RTL - Crise en Ukraine : la décision de Poutine est "regrettable", estime Marine Le Pen

"Toutes les parties concernées doivent faire preuve de retenue et éviter toute action susceptible d'alimenter les tensions", a déclaré l'ambassadeur de Chine à l'ONU, devant le Conseil de sécurité réuni en urgence après la reconnaissance de l'indépendance des territoires séparatistes en Ukraine par Vladimir Poutine.

Pour résoudre la crise en Ukraine, la Russie ne ferme pas la porte à la "diplomatie", mais empêchera un "bain de sang" dans les territoires séparatistes de l'est du pays dont Moscou vient de reconnaître l'indépendance, a assuré l'ambassadeur russe à l'ONU Vassily Nebenzia lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies.

Quelques heures après l'annonce par la Russie de l'envoi de ses troupes dans les régions séparatistes pro-russes d'Ukraine, les diplomates américains encore en Ukraine ont été déplacés en Pologne pour des "raisons de sécurité", a annoncé le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken. "Nous réitérons fortement notre recommandation aux citoyens américains de quitter l'Ukraine immédiatement. La situation sécuritaire en Ukraine continue d'être imprévisible dans tout le pays et peut se détériorer sans préavis", a-t-il ajouté.

Lors d'une adresse à la Nation mardi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré attendre des alliés occidentaux un soutien "clair" et "efficace" à son pays face à la Russie, après la reconnaissance par Moscou de "républiques" séparatistes dans l'est de l'Ukraine. "Il est très important de voir maintenant qui est notre vrai ami", a-t-il ajouté, avant de qualifier "les derniers actes de la Russie de violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de notre Etat". Les Ukrainiens sont "sur leurs terres", n'ont "peur de rien ni de personne" et ne céderont pas "une seule parcelle du pays", a-t-il affirmé.

Selon l'Elysée, Vladimir Poutine, qui a reconnu ce lundi l'indépendance des territoires séparatistes ukrainiens, est dans "une sorte de dérive idéologique" et a tenu un discours mêlant des considérations "rigides et paranoïaques".

Le président russe a "fait un choix très clair de rompre ses engagements" et "n'a pas respecté la parole donnée" à Emmanuel Macron, a affirmé la présidence française, en n'excluant pas de nouveaux "faits militaires" russes.

Ces 48 dernières heures, les observateurs de l'OSCE ont dénombré plus de 3.200 nouvelles violations de la trêve censée être en vigueur dans l'est de l'Ukraine : 2.158 dans la région de Donetsk et 1.073 dans celle de Lougansk, tenues en partie par les séparatistes prorusses en guerre contre Kiev.

La décision de Poutine contredit "l'engagement de la Russie envers la diplomatie", selon Anthony Blinken.

Vladimir Poutine a ordonné lundi soir à l'armée russe de "maintenir la paix" dans les territoires séparatistes prorusses d'Ukraine dont il a reconnu l'indépendance. Les deux décrets du président russe demandent au ministère de la Défense que "les forces armées de la Russie assument les fonctions de maintien de la paix sur le territoire" des "républiques populaires" de Donetsk et Lougansk.

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a affirmé lundi dans un communiqué considérer la décision de la Russie de reconnaître l'indépendance des territoires séparatistes ukrainiens "comme une violation de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de l'Ukraine".

Emmanuel Macron a condamné lundi la décision de Vladimir Poutine de reconnaître l'indépendance des régions séparatistes prorusses de l'Est de l'Ukraine et réclamé des "sanctions européennes ciblées" à l'encontre de Moscou, selon un communiqué de l'Elysée. Le président français a aussi demandé "une réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies", en dénonçant "une violation unilatérale des engagements internationaux de la Russie et une atteinte à la souveraineté de l'Ukraine", a précisé la présidence.

L'Union européenne a qualifié la reconnaissance de l'indépendance des régions séparatistes par Moscou de "violation flagrante du droit international" et va sanctionner "ceux qui sont impliqués" dans cette décision, ont annoncé lundi les chefs de l'UE après l'intervention du président Vladimir Poutine.

Un appel est prévu entre Joe Biden, Olaf Scholz et Emmanuel Macron, suite à la décision de Vladimir Poutine de reconnaître l'indépendance des séparatistes pro-russes d'Ukraine.

Les États-Unis ont annoncé lundi des sanctions contre les régions séparatistes en Ukraine. Le président Biden va "publier un décret qui interdira tout nouvel investissement, échange ou financement par des personnes américaines à destination, en provenance ou dans les régions" prorusses de Donetsk et Lougansk, a indiqué sa porte-parole, Jen Psaki.

Le président russe a intimé à l'Ukraine de cesser immédiatement "ses opérations militaires" contre les séparatistes prorusses. "Quant à ceux qui ont pris le pouvoir à Kiev et qui le gardent, nous exigeons d'eux l'arrêt immédiat des opérations militaires, autrement toute la responsabilité de la poursuite de l'effusion de sang reposera totalement sur la conscience du régime en territoire ukrainien", a-t-il dit à l'issue d'une longue allocution à la Nation.

Le Secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a condamné lundi la reconnaissance par Moscou de l'indépendance des régions séparatistes en Ukraine et a appelé la Russie à "choisir la voie de la diplomatie".

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré lundi soir s'être entretenu avec le président américain Joe Biden de la décision de Vladimir Poutine de reconnaître l'indépendance des séparatistes prorusses d'Ukraine. 

Le président russe, après une longue allocution télévisée, a signé les décrets reconnaissant l'indépendance des républiques séparatistes de Donetsk et de Lougansk. "Je juge nécessaire de prendre cette décision qui était mûre depuis longtemps: immédiatement reconnaître l'indépendance de la République populaire de Donetsk et de la République populaire de Lougansk", a-t-il déclaré. 

Le Premier ministre du Royaume-Uni a été le premier chef d'État à réagir à l'allocution de Vladimir Poutine, notamment à la reconnaissance de l'indépendance des territoires séparatistes pro-russes. "C'est clairement contraire au droit international. C'est une violation flagrante de la souveraineté et de l'intégrité de l'Ukraine, c'est une répudiation des accords de Minsk", a déclaré Boris Johnson lors d'une conférence de presse.

Le président russe a pris la parole dans une allocution télévisée de près d'une heure et demie, dans laquelle il revient à la fois sur l'histoire de l'Ukraine moderne, "créé de toute pièce par la Russie bolchevik", mais dans laquelle il pointe aussi l'influence américaine sur le territoire voisin. Par ailleurs, il a assuré que l'Ukraine se préparait à avoir l'arme nucléaire, ce qui reviendrait selon lui à préparer une attaque contre la Russie. 

Le journal RTL

Le président russe a pris la parole dans une allocution télévisée de près d'une heure et demie

21/02/2022 à 20:39 — 01m09s

Alors que le Kremlin s'apprête à reconnaître l'indépendance des territoires séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine, le chef de l'État français a convoqué un conseil de défense nationale ce lundi 21 février. 

Vladimir Poutine s'apprête à reconnaître l'indépendance des régions pro-russes d'Ukraine. "Un décret en ce sens sera signé sous peu", a indiqué la présidence russe. Selon la même source, Vladimir Poutine a informé de cette décision son homologue français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz, médiateurs dans le conflit de l'est ukrainien, et ceux-ci ont, selon le Kremlin, "exprimé leur déception". 

C'est une décision que craignaient les acteurs des négociations diplomatiques : Vladimir Poutine va reconnaître l'indépendance des régions séparatistes pro-russes. Une décision prise malgré les menaces de l'UE, qui brandissait des sanctions contre Moscou. "Nous partons du principe que le président Poutine ne le fera pas, mais s'il le fait, alors je mettrai le paquet de sanctions sur la table des ministres", a averti Josep Borrell à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE à Bruxelles. 

Deux militaires ont été tués et trois autres blessés dans le village de Zaïtsevé et un quatrième soldat a été blessé dans la localité de Vodiané, a précisé la police dans un communiqué. Peu avant, les autorités ont annoncé la mort d'un civil dans un bombardement séparatiste dans la même région. 

Annoncé dans un premier temps, le sommet entre les deux chefs d'États pourrait finalement ne pas se réaliser. On vous explique tout dans l'article ci-dessous.

Guerre en Ukraine

Crise en Ukraine : le sommet de la dernière chance entre Biden et Poutine aura-t-il lieu ?

Vladimir Poutine a indiqué que la Russie envisageait de reconnaître l'indépendance des deux régions séparatistes pro-russes de l'Est de l'Ukraine. Toutefois, le chef du Kremlin a précisé que ces régions ne seraient pas annexées et intégrées formellement à son territoire.

RTL Soir

Vladimir Poutine va-t-il reconnaître des territoires ukrainiens pro-russes ?

21/02/2022 à 18:17 — 01m37s