Attaque de l’Iran contre Israël : l'ambassadeur d'Iran en France convoqué lundi

Ce live sur les conséquences de l'attaque de l'Iran contre Israël, dans la nuit de samedi à dimanche 14 avril touche à sa fin. Merci de nous avoir suivis. Retrouvez toute l'actualité et l'évolution de la situation sur RTL et RTL.fr.

L'ambassadeur d'Iran en France va être convoqué lundi, a-t-on appris ce dimanche soir de Stéphane Séjourné, le ministre des Affaires étrangères, interrogé sur France 2. Il s'agit de faire "passer un message de fermeté", a précisé le ministre, après les frappes iraniennes menées dans la nuit de samedi à dimanche contre Israël.

Israël s'est félicitée dimanche de s'être défendue "en coalition" avec ses alliés, face à l'attaque de l'Iran. "L'attaque sans précédent de l'Iran a été contrée par une défense sans précédent. C'était la première fois qu'une telle coalition travaillait ensemble contre la menace de l'Iran et de ses mandataires au Moyen Orient", a affirmé lors d'une conférence de presse le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari.

Alors qu'Israël n'a toujours pas fait part de ses décisions à la suite de l'attaque opérée sur son sol par l'Iran, un responsable américain assure, en marge du G7 que le pays "ne cherche" pas d'escalade avec Téhéran. "Je pense qu'Israël nous a clairement fait savoir qu'ils ne cherchent pas une escalade importante avec l'Iran", a déclaré ce responsable à des journalistes sous couvert d'anonymat.

Plusieurs puissances ont participé à l'abattage des drones envoyés par l'Iran en Israël, dans la nuit de dimanche. Bénédicte Tassart raconte pour RTL pourquoi et comment les forces françaises ont agi en pleine nuit pour intercepter ces missiles.

Le journal RTL

Le journal RTL de 18h du 14 avril 2024

14/04/2024 à 18:30 — 17m58s

Les États-Unis, présents au G7 réuni ce dimanche après-midi en réaction à l'attaque lancée par l'Iran sur Israël dans la nuit, refusent l'escalade. Selon un haut responsable américain, Washington s'oppose fermement à prendre part à toute riposte contre l'Iran.

"Nous ne ferons partie d'aucune réponse qu'ils entendent mener", a affirmé ce responsable à la presse sous couvert d'anonymat.

Réuni en urgence, le G7 a renouvelé son "soutien" à Israël par communiqué dimanche soir, et se dit prêt à "prendre des mesures" face à "d'autres initiatives de déstabilisation", alors même qu'un cabinet de guerre se tient en Israël pour décider d'une réplique envers l'Iran. Les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne, l'Italie et le Japon sont les membres de cette assemblée.

À Paris, des femmes iraniennes manifestent actuellement au Trocadéro. Elles craignent pour leurs proches sur place. "Ils ont peur pour l’avenir", souligne Soraya au micro de RTL. "Le peuple n’est pas avec ce régime", poursuit cette manifestante.

Le journal RTL

Le journal RTL de 16h du 14 avril 2024

14/04/2024 à 16:09 — 03m27s

La compagnie aérienne privée allemande Lufthansa a annoncé, par le biais de son porte-parole, suspendre ses vols, à destination et en provenance de Tel-Aviv et de deux villes au Moyen-Orient.

Selon Damas, l'Iran a usé de son "droit à l'autodéfense" après cette attaque de grande ampleur contre Israël. "La réponse iranienne (...) est un droit légitime à l'autodéfense", a affirmé le ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Mekdad, cité par l'agence officielle Sana.

Autre conséquence de l'attaque iranienne, les ministres des Affaires étrangères européens vont participer à une réunion vidéo d'urgence, organisée mardi 16 avril, a annoncé ce dimanche Josep Borrell, le vice-président de la Commission européenne.

"Notre objectif est de contribuer à la désescalade et à la sécurité de la région", a-t-il indiqué sur le réseau social X.

Les États-Unis ne veulent pas d'une "escalade" ni d'une "guerre" avec l'Iran. "Nous ne voulons pas d'escalade. Nous ne voulons pas d'une guerre étendue avec l'Iran", a déclaré John Kirby, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, sur la chaîne de télévision américaine NBC.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé dimanche à une réponse mondiale "résolue et unie" face à la "terreur" de l'Iran et de la Russie, en condamnant l'attaque menée par Téhéran contre Israël dans la nuit.

"Les actions de l'Iran menacent l'ensemble de la région et du monde, tout comme les actions de la Russie menacent d'un conflit plus vaste, et la collaboration évidente entre les deux régimes pour répandre la terreur doit faire l'objet d'une réponse résolue et unie de la part du monde", a-t-il déclaré.

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a confirmé dimanche que l'aviation militaire britannique avait abattu "plusieurs" drones iraniens lors de l'attaque lancée la nuit dernière par Téhéran sur Israël.

"Je peux confirmer que nos pilotes ont abattu plusieurs drones d'attaques iraniens", a déclaré Rishi Sunak dans un message vidéo retransmis depuis Downing Street, peu avant une réunion des dirigeants des pays du G7, dont fait partie le Royaume-Uni. Le dirigeant britannique a aussi appelé "au calme" dans la région.

La France, sur le site du Quai d'Orsay, recommande "aux Français résidents en Iran qui ont en la possibilité, en fonction de la reprise du trafic aérien international, de quitter temporairement le pays. Il est demandé de faire preuve de la plus grande prudence dans les déplacements, d'éviter tout rassemblement dans le pays et de se tenir informé de la situation". Elle rappelle également avoir déconseillé plus tôt aux voyageurs l'Iran donc, mais aussi le Liban, Israël et les territoires palestiniens.

L'ancien président de la République a estimé dimanche que "la France doit assurer à Israël son soutien", mais également "chercher les moyens de la désescalade". "La seule question qui doit être posée, c'est : 'Est-ce qu'il y aura maintenant une réponse des Israéliens à l'attaque de l'Iran?'", a interrogé François Hollande sur France 3. "Clairement, c'est une hypothèse", a-t-il répondu. "C'est la raison pour laquelle l'ensemble de la communauté internationale demande qu'il n'y ait pas de reprise des hostilités", a-t-il ajouté, se félicitant que cette ligne rassemble également "les soutiens de l'Iran, même la Russie et la Chine" et "les pays de la région".

"La France, si elle est attaquée - elle pourrait l'être par l'Iran - devra forcément répondre", a poursuivi l'ex-locataire de l'Élysée, en faisant valoir qu'elle "doit forcément protéger ses intérêts vitaux".

Dans le Grand Jury RTL, Le Figaro, Paris Première, M6, la tête de liste des Républicains aux élections européennes apporte "son soutien à Israël attaqué par l'Iran". L'Iran qui "a fait de la destruction d'Israël une des raisons d'être de son régime". Pour lui, "ce régime veut entraîner toute la région dans la guerre".

La France a assuré "l'autodéfense" de ses bases au Proche-Orient au moment de l'attaque iranienne visant Israël, grâce à des "moyens" de protection antiaérienne, a indiqué ce dimanche une source militaire française à l'AFP, après qu'Israël a affirmé que la France l'avait aidée à "déjouer" l'attaque iranienne. "Nous avons contribué à la surveillance et la protection des empreintes (bases, NDLR) sur lesquelles nous sommes déployés avec des moyens de défense", a déclaré samedi une source militaire française. Dimanche, le porte-parole de l'armée israélienne Daniel Hagari a annoncé que la France faisait partie des pays l'ayant aidée à se défendre de l'attaque aérienne sans précédent lancée par l'Iran dans la nuit de samedi à dimanche.

L'Otan "condamne l'escalade de l'Iran" et appelle "à la retenue", afin que "le conflit au Moyen-Orient ne devienne pas incontrôlable", a indiqué ce dimanche la porte-parole de l'Alliance, Farah Dakhlallah, dans un communiqué.

Le ministère russe des Affaires étrangères a appelé ce dimanche "toutes les parties impliquées" à la "retenue", après les frappes iraniennes visant Israël. "Nous appelons toutes les parties impliquées à la retenue. Nous comptons sur les États de la région pour trouver une solution aux problèmes existants, par des moyens politiques et diplomatiques", a-t-il ajouté dans un communiqué.

Moscou a également exprimé son "extrême inquiétude face à la dernière et dangereuse escalade dans la région".

Le président iranien Ebrahim Raïssi a prévenu dimanche que la réaction de son pays serait "plus forte" en cas de "comportement imprudent" d'Israël après l'attaque iranienne inédite menée dans la nuit.

"La punition de l'agresseur s'est réalisée", s'est félicité M. Raïssi dans un communiqué, en ajoutant que "si le régime sioniste ou ses partisans" faisaient "preuve d'un comportement imprudent, ils recevraient une réponse décisive et bien plus forte".

Joe Biden a écourté son week-end pour se pencher sur cette attaque iranienne. Le président américain s'est entretenu avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Il a assuré du "soutien inébranlable" des États-Unis à Israël.

Le journal RTL

Attaque de l'Iran contre Israël : la situation vue des États-Unis

14/04/2024 à 09:12 — 02m45s

"Je condamne avec la plus grande fermeté l'attaque sans précédent lancée par l'Iran contre Israël, qui menace de déstabiliser la région", a commenté le président de la République sur X (ex-Twitter).

Sur RTL, Georges Malbrunot estime que Téhéran "s'est vengé d'une manière surprenante". Pour le grand reporter, "l'Iran a rompu avec sa politique traditionnelle de riposte asymétrique pour attaquer Israël de manière frontale avec les conséquences que cela peut avoir". Il parle d'"une attaque sans dégât" et "a minima". "ll n'y a pas eu de collaboration ou presque pas des alliés de l'Iran. Le Hezbollah a simplement lancé deux roquettes contre le plateau du Golan, les Houthis également. "

La nuit dernière, l'Iran a envoyé un message "ferme" mais "risqué", "pariant probablement sur une réponse diplomatique de la communauté internationale [...] La balle est maintenant dans le camp israélien".

Les invités de RTL

INVITÉ RTL - Attaque de l'Iran contre Israël : "L'Iran s'est vengé d'une manière surprenante", estime Georges Malbrunot

14/04/2024 à 09:17 — 05m31s

Une frappe israélienne a visé ce dimanche matin un bâtiment relevant du Hezbollah dans l'est du Liban, au lendemain d'une attaque inédite de l'Iran contre Israël, a indiqué une source du parti pro-iranien à l'AFP. "Un raid israélien a visé [...] un bâtiment de deux étages relevant du Hezbollah", a précisé cette source. L'Agence nationale d'information (Ani, officielle) a souligné que "le raid ennemi" avait "détruit un bâtiment dans le village de Nabi Chit" dans la plaine de la Bekaa.

Dans un communiqué publié ce dimanche, le gouvernement jordanien déclare que son armée "a intercepté des objets étrangers dans l'espace aérien jordanien afin de protéger les citoyens et les zones résidentielles". Il ajoute que "bien que certains fragments soient tombés en divers endroits, aucun dommage ou blessure significatif n'a été signalé".

Le gouvernement jordanien, qui s'est réuni ce dimanche matin, a également "exhorté toutes les parties à agir de manière responsable, en faisant preuve de la plus grande retenue", afin d'éviter les "risques d'escalade régionale et à ses répercussions importantes sur la paix et la sécurité internationale".

Les chefs d'État et de gouvernement du G7 se réuniront en visio-conférence ce dimanche en début d'après-midi "pour discuter de l'attaque iranienne contre Israël", a annoncé le gouvernement italien, qui préside actuellement ce groupe des pays industrialisés. Outre l'Italie, le G7 compte parmi ses membres les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne et le Japon.

À la demande d'Israël, une réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies est déjà prévue à 22 heures (heure de Paris).

L'Irak, le Liban et la Jordanie ont annoncé ce dimanche matin la réouverture de leur espace aérien, fermé depuis samedi soir en raison de l'attaque inédite lancée par l'Iran contre Israël. Ces trois pays avaient annoncé dans la nuit de samedi à dimanche la fermeture de l'espace aérien ainsi que l'interruption du trafic.

Dans un communiqué dimanche matin, l'Autorité de l'aviation civile confirme "la réouverture de l'espace aérien" aux avions qui arriveraient ou partiraient des aéroports irakiens notamment, assurant que "tous les risques pesant sur la sécurité des avions civils en Irak - pays voisin de l'Iran - ont été écartés".

Le chef des forces armées iraniennes a affirmé dimanche que l'attaque menée dans la nuit contre Israël avait "atteint tous ses objectifs".

"L'opération Promesse honnête a été menée avec succès entre hier soir et ce matin, et a atteint tous ses objectifs", a déclaré à la télévision le général Mohammad Bagheri, en précisant qu'aucun centre urbain ou économique n'avait été visé par les drones et missiles iraniens.

Les sirènes ont été déclenchées peu avant 23h, samedi 13 avril. Plus de 300 projectiles ont été lancés vers Israël par l'Iran à un millier de kilomètres de distance en passant au-dessus de l'Irak et de la Jordanie : plus de 200 drones, des missiles de croisière, plus de 120 missiles balistiques. D'après Israël, seuls 7 missiles balistiques ont touché leur cible. Les cibles visées étaient des bases militaires. Elles restent opérationnelles, souligne l'armée israélienne.


Une petite fille a été grièvement blessée par un éclat d'obus. Le Dôme de fer israélien a fonctionné. Des explosions ont été observées au-dessus des lieux saints de la vieille ville de Jérusalem, mais la plupart des missiles ont donc été interceptés avant d'arriver sur le territoire israélien. L'armée américaine en a détruit depuis le sud de la Syrie, la Jordanie aussi. Les jets britanniques ont décollé et le porte-parole de l'armée israélienne précise que la France, également, a contribué à la défense d'Israël. "La France dispose d'une très bonne technologie."

Le journal RTL

Attaque de l'Iran contre Israël : le point sur la situation

14/04/2024 à 09:05 — 01m38s

"Israël est engagé dans une guerre qui ne se limite pas, du point de vue israélien, au seul théâtre de Gaza", estime sur RTL David Rigoulet Roze, chercheur à l'Iris et spécialiste du Moyen-Orient. Pour lui, "les autorités israéliennes ont mentalement intégré l'idée que le conflit était multifront".

"L'Iran a potentiellement anticipé une nouvelle réplique israélienne qui paraît inévitable", indique sur RTL David Rigoulet Roze, chercheur à l'Iris et spécialiste du Moyen-Orient. Face à une attaque sans précédent, "les porte-paroles du gouvernement israélien ont évoqué une réponse sans précédent. C'est là où la logique d'engrenage risque de devenir opératoire". David Rigoulet Roze parle d'une "riposte programmée" de la part de Téhéran. "Le caractère inédit, c'est que l'Iran en tant que tel a pour la première fois frappé Israël et non pas ses mandataires."

Pour lui, si Israël se décide "à une réplique directe", les Israéliens "risquent de se retrouver avec une contre-réplique iranienne plus élevée et ça impliquerait mécaniquement un soutien américain même si les Etats-Unis ne souhaitent pas rentré dans cette logique escalatoire".

Israël a signalé une seule blessée grave, une petite fille de 7 ans, qui a été touchée à la tête par un éclat d'obus lancé pour intercepter un projectile iranien. Elle a été évacuée dans un état grave à l'hôpital Soroka de Beersheva, selon la porte-parole de l'établissement de santé.
Les services de secours israéliens ont aussi déclaré avoir secouru 31 blessés dans un état léger, "présentant des symptômes d'anxiété ou des blessures causées par la recherche d'un abri".

Selon l'armée israélienne, ce sont en réalité "plus de 300 drones et missiles" qui ont été tirés samedi soir par l'Iran.
Sur X (anciennement Twitter), le porte-parole de Tsahal Avichay Adraee a détaillé les armes utilisées par Téhéran : "Sur environ 170 drones lancés par l'Iran, pas un seul n'a pénétré dans l'État d'Israël, car les avions de guerre de l'armée de l'air et nos systèmes de défense aérienne et ceux de nos alliés en ont intercepté des dizaines."

Et de poursuivre : "Sur plus de 30 missiles de croisière lancé par l'Iran, aucun n'a pénétré le territoire israélien. Nos avions de combat ont intercepté 25 missiles hors des frontières du pays. Sur plus de 120 missiles balistiques, un très petit nombre a pénétré la frontière israélienne, tandis que le reste des missiles a été intercepté. Ce petit nombre est tombé sur une base aérienne de Nafatim et a causé des dégâts mineurs aux infrastructures."

La France insoumise a condamné dans un communiqué l'attaque lancée par l'Iran contre Israël, fustigeant une "riposte" synonyme d'"escalade militaire". "La France insoumise a condamné le bombardement du consulat iranien et le meurtre des seize personnes qui s'y trouvaient. Elle condamne tout aussi clairement et fermement la riposte iranienne. En effet, cette dernière accepte l'escalade militaire et fait seulement le jeu des partisans d'une généralisation de la guerre", a écrit le parti fondé par Jean-Luc Mélenchon. "La France insoumise demande au gouvernement français d'agir avec la plus grande fermeté pour le cessez-le-feu et de tout faire pour la désescalade et pour la recherche de la paix. Une réunion du conseil de sécurité de l'ONU doit être convoquée de toute urgence", selon le communiqué.

Ce dimanche, l'Iran a appelé Israël à ne pas réagir militairement à son attaque inédite lancée dans la nuit. Téhéran a présenté ses tirs de missiles et de drones comme une riposte justifiée à la frappe ayant détruit son consulat à Damas début avril.

"L'affaire peut être considérée comme close", a annoncé la mission iranienne à l'ONU dans un message posté trois heures après le début de son opération. Mais, "si le régime israélien commettait une nouvelle erreur, la réponse de l'Iran serait considérablement plus sévère". Aucun dirigeant de la République islamique ne s'est exprimé durant la nuit pour justifier cette première attaque ayant directement visé Israël depuis la révolution de 1979 en Iran.

Selon un communiqué de l'autorité aéroportuaire, l'espace aérien israélien est rouvert depuis 7h30 heure locale, dimanche (4h30 GMT).

"Conformément aux directives du dispositif sécuritaire, l'espace aérien israélien est rouvert depuis 7h30 du matin (4h30 GMT) et l'aéroport Ben Gourion est de nouveau opérationnel", détaille le communiqué. Le site de l'aéroport fait état de très importants retards tant au départ qu'à l'arrivée.

"Du jour au lendemain, le monde a vu le vrai visage de l'Iran - un État terroriste qui a attaqué Israël avec des centaines de missiles et de drones", a réagi sur X (anciennement Twitter) Yoav Gallant, le ministre israélien de la Défense.


Et de poursuivre : "Le monde a également vu la puissance de Tsahal et la puissance d'une coalition - Israël, les États-Unis et leurs partenaires ont déjoué cette attaque d'une manière inégalée."

La Chine a fait part ce dimanche de sa "profonde préoccupation" et appelle "les parties concernées à faire preuve de calme et de retenue afin d'éviter une nouvelle escalade" des tensions, a indiqué le ministère chinois des Affaires étrangères. Selon la diplomatie chinoise, "la situation actuelle est la dernière retombée du conflit à Gaza". Elle appelle ainsi "la communauté internationale, en particulier les pays influents, à jouer un rôle constructif pour la paix et la stabilité de la région". Le communiqué du ministère chinois des Affaires étrangères ne mentionne aucun pays spécifiquement.

Joe Biden a annoncé qu'il convoquerait dimanche ses homologues du G7 - groupe des pays les plus industrialisés - pour coordonner une "réponse diplomatique unie" à l'attaque "éhontée" de l'Iran.

L'Iran a lancé plus de 200 drones et missiles vers Israël dans la nuit de samedi à dimanche. "99% des tirs" ont été interceptés, a annoncé l'armée israélienne. Seule une base militaire a subi "des dégâts mineurs", a déclaré un porte-parole.

Le journal RTL

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