Élection américaine 2024 : Kamala Harris et Donald Trump n’arrêtent pas l’escalade verbale dans la dernière ligne droite

À trois jours de l’élection présidentielle américaine, chaque candidat poursuit les prises de parole acerbes envers son rival. Harris veut mettre fin à la "décennie Trump" quand son concurrent la surnomme "l’incompétente".

Kamala Harris lors d'un meeting à Charlotte.

Crédit : CHARLY TRIBALLEAU / AFP

Je m'abonne à la newsletter « Infos »

À trois jours de l’élection présidentielle américaine toujours aussi incertaine et dont l'issue angoisse le monde, Kamala Harris et Donald Trump ont poursuivi, samedi 2 novembre, leur campagne pied au plancher.

La vice-présidente démocrate et le milliardaire républicain sont en pleine escalade verbale. Le climat est particulièrement électrique, avec une controverse politico-médiatique par jour et des craintes de violences après le scrutin, surtout si le résultat est extrêmement serré comme le pronostiquent tous les sondages.

Ce week-end, Kamala Harris est de nouveau dans les États-clés qui vont décider du sort de l'élection de mardi. En Géorgie, Caroline du Nord et au Michigan, elle tente de convaincre les derniers indécis qu'elle est l'"antidote" à l'ancien président républicain, comme l'a dit vendredi son colistier Tim Walz.

"Nous gagnerons parce que vous savez ce que vous défendez", a lancé la candidate à Atlanta samedi, invitant à "tourner enfin la page d'une décennie de Donald Trump" qui "nous a fatigués". Elle s’est “engagée à être une présidente pour tous les Américains”.

Trump évoque les migrants clandestins

Donald Trump s’est, lui, à des meetings de campagne samedi en Virginie et en Caroline du Nord. Dans ce dernier État, à Gastonia, il a de nouveau dépeint un tableau noir des États-Unis, qui seraient "occupés" par des millions de migrants clandestins, les "pires meurtriers" sortis de toutes les "prisons du monde" et des "asiles psychiatriques". Il a promis de les expulser, affirmant à l'inverse que si sa rivale l'emporte, le pays sera transformé en "un camp de réfugiés sordide et dangereux".

Il a aussi de nouveau attaqué Kamala Harris la surnommant "l’incompétente". Alors que la défense du droit à l'avortement a été au coeur de la campagne, des manifestations de femmes ont été organisées samedi. Sur Fox News, l'ancien président américain s'en est pris à une publicité électorale montrant des femmes en train de voter pour Kamala Harris sans apparemment le dire à leur mari.

La rédaction vous recommande