C'est la grande promesse de l'élection de Donald Trump. Un mur le long de la frontière avec le Mexique pour empêcher les immigrants d’entrer sur le territoire. Alors il y a déjà des murs sur certains secteurs, édifiés sous les président Bush et Obama, mais Donald Trump avait promis que le mur s’étendrait tout le long des 3.145 kilomètres de frontière.
Jusqu’à présent il n’a pas réussi à la tenir, car le Congrès lui a refusé le financement. Quelques pans sont en train d’être édifiés ces dernières temps, avec des fonds de l’armée, alors qu’il avait promis pendant sa campagne que le Mexique paierait le coût de la construction.
En mars dernier, furieux de son incapacité à tenir sa promesse, furieux de l’échec de la plus longue paralysie de l’État fédéral à cause de ce bras de fer budgétaire, s’est tenu à la Maison Blanche une réunion qui est racontée dans un livre publié par deux journalistes du New York Times.
Le président hurle "vous me faites passer pour un idiot", et suggère de creuser des tranchées le long du mur, avec des alligators et des serpents. Vous imaginez, des tranchées, avec des animaux sauvages, pour décourager les migrants. Il a exigé que ses collaborateurs fassent une estimation du coût.
Puis il s’est agacé qu’il était interdit légalement de tirer sur les migrants, alors il a suggéré de leur tirer dans les jambes pour les blesser. Il a voulu électrifier le mur, avec des pointes aiguisées qui pourraient percer la chair humaine.
Ce jour-là il a aussi donné l’ordre de fermer complètement la frontière d’ici midi le lendemain (c’est évidemment impossible techniquement). Finalement, il a limogé la personne en charge du contrôle de la frontière.
Mais ces déclarations sont-elles avérées ? Le président Trump hurle à la "fake news', dit que c’est n’importe quoi, que la presse devient folle, que jamais il n’a tenu de tels propos. Sauf qu’il a déjà dans le passé évoqué des projets similaires, notamment de peindre le mur avec un revêtement noir spécial pour conserver la chaleur, pour que le mur soit brûlant.
Il a déjà évoqué lui-même dans des tweets les pointes aiguisées et tranchantes. Et surtout cette conversation rapportée par les journalistes du New York Times s’appuient sur plusieurs témoignages, on comprend qu’il y a notamment des gens qui ont été depuis limogés par Donald Trump. Et ces propos du président ont été confirmés par le Washington Post et par Fox News, qui n’est pas un chaine qu’on peut soupçonner de malveillance pour Donald trump.
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