Donald Trump : procès historique au pénal dans l'affaire de sa relation présumée avec une star du X

Le 25 mars prochain, Donald Trump, 77 ans, sera le premier ancien président des États-Unis à comparaître en procès pénal, pour l'affaire Stormy Daniels. L'actrice pornographique aurait reçu de sa part 130.000 dollars, juste avant la présidentielle de novembre 2016, pour qu'elle se taise sur une relation présumée en 2006.

L'homme d'affaires républicain, qui était à l'époque déjà marié avec Melania Trump, a réfuté toute relation avec cette actrice, de son vrai nom Stephanie Clifford. Le juge de New York, Juan M. Merchan, ayant rejeté son recours, ce dernier devra comparaître devant un jury pour 34 fraudes comptables liées à des paiements pour étouffer des affaires embarrassantes. 

Le procès pourrait durer environ six semaines, selon les déclarations du juge Merchan rapportées par le New York Times. Trump a dénoncé une "affaire d'ingérence électorale", une "honte" et un "État, une ville (de New York) truqués" par les démocrates de l'actuel président Joe Biden. 

Si certains pensaient que son procès bouleverserait sa campagne électorale, ses nombreuses affaires judiciaires n'ont, pour l'instant, pas impacté sa popularité, comme le montrent ses victoires aux deux premières primaires républicaines (dans les États de l'Iowa et du New Hampshire). Des ennuis qui lui ont par ailleurs permis de lever des millions de dollars auprès des militants.

Une semaine à haut risque

Ce prochain procès, prévu devant la justice de l'État de New York, ne sera pas le plus conséquent. Donald Trump est également poursuivi devant la justice fédérale et celle de l'État de Géorgie pour ses tentatives présumées illicites de renverser le résultat de la présidentielle de 2020. 

Ce procès fédéral à Washington devait démarrer le 4 mars prochain, mais il a été reporté le temps de statuer sur une éventuelle immunité pénale de l'ancien président.

Cette nouvelle semaine judiciaire à haut risque pour Donald Trump pourrait se poursuivre ce vendredi 16 février, si, comme l'a confirmé une source proche du dossier à l'AFP, le juge Arthur Engoron rend son jugement dans un procès civil le visant aussi. L'ex-président y est accusé d'avoir gonflé de manière colossale la valeur de ses actifs immobiliers dans les années 2010 pour séduire les banques.