Une page se tourne pour Cuba. Ce jeudi 19 avril, pour la première fois depuis près de six décennies, l'île ne sera plus dirigée par un Castro, Raul cédant officiellement la présidence à son dauphin désigné Miguel Diaz-Canel. Mais cette passation va-t-elle réellement changer quelque chose pour l'île ?
Pour Zoé Valdés, romancière cubaine exilée en France depuis 20 ans, pas de doute, "ce n'est pas une transition". Miguel Diaz-Canel "a été choisi et préparé par Raul Castro lui même". En ce sens, il n'incarne pas de renouveau pour Cuba. De plus, en termes d'idées, le nouveau président "est contre internet, contre la presse libre. Il a une histoire importante avec Hugo Chavez et le Venezuela", détaille-t-elle.
"60 ans qu'il n'y a pas d'évolution, où sont les changements ?" interroge Zoé Valdés. Et la romancière de prendre l'exemple de l'ouverture initiée avec Barack Obama. "La libéralisation économique est pour les étrangers et pas pour les cubains. Les ouvriers cubains sont des esclaves. Quand un Français vient faire des affaires à Cuba, il donne au gouvernement et ne paie pas l'homme qui travaille."
Pour elle, "le peuple reste toujours dans la merde". Pour Zoé Valdés qu'elle reparte vivre sur l'île, il faudrait "une démocratie et une vraie liberté". Mais elle avoue avoir "perdu l'envie d'y retourner".
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