Cuba : "Il a vu qui c'est Fidel, Raul !", s'amuse Pascal Praud

"Les frères Castro de Cuba, Fidel et Raul, ne sont évidemment pas les frères Volfoni de Paris, Paul et Raul. Même si Fidel Castro a sorti la boîte à gifles", lance d'entrée Pascal Praud. "Alors que Barack Obama avait fait un brin de causette à La Havane, 'le genre réservé [...] mousse et pampre'", poursuit le journaliste, en référence à une réplique culte des Tontons flingueurs. "Voilà tout d'un coup que Fidel est venu le chercher, les gros mots et tout", raconte-t-il.

"Des 'paroles sirupeuses', a dit Fidel Castro pour qualifier le discours du président des États-Unis. Et le vieux débris a encore jacté : 'Nous n'avons pas besoin que l'empire nous fasse cadeau de quoi que ce soit'. faut reconnaître, c'est du brutal ! Il chante,et puis crac ! Un bourre-pif en pleine paix, en pleine réconciliation plutôt", s'amuse Pascal Praud. "Il a vu qui c'est Fidel, Raul ! L'homme de la pampa, parfois rude, reste toujours courtois, mais la vérité a obligé Fidel à dire que son Barack à Raul, il commence à lui les briser menu", continue le journaliste. "Je ne serai pas étonné qu'on ferme !", conclut-il.