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Attentats à Bruxelles : "Annuler l'Euro 2016 serait une victoire pour les terroristes", estime Pascal Praud

REPLAY / ÉDITO - Malgré le risque terroriste, le journaliste assure qu'il n'est pas question de renoncer à l'organisation de la compétition de football.

Le trophée Henri Delaunay de l'Euro 2016, exposé à Paris le 12 mai 2015

Crédit : FRANCK FIFE / AFP

Pascal Praud & Loïc Farge

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"Ce n'est pas une question de sécurité, c'est une question de principe, de dignité, de liberté, de valeurs auxquelles on croit, de messages qu'on envoie", lance Pascal Praud. "Doit-on abandonner, doit-on déserter les tribunes, ne plus regarder un match un soir de juin assis sur une pelouse face à un grand écran avec ses amis, ses enfants, son mari, son épouse ?", interroge le journaliste.

"Doit-on céder à la peur, ne plus aller au cinéma, ne plus sortir dans la rue ?", demande-t-il encore. "Non, bien sûr que non !", répond-il avec insistance. "Objectivement, organiser l'Euro en France augmente le risque : 2,5 millions de personnes sont attendues dans les stades, dans les fans-zones", note Pascal Praud. "Mais paradoxalement la question de la sécurité n'est pas essentielle. Annuler l'Euro serait une victoire pour les terroristes. Annuler l'Euro marquerait notre impuissance. Annuler l'Euro signerait notre abdication. Il n'en est pas question", conclut-il.

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