Crimée : "Ne croyez pas que la Russie n'est pas vulnérable", dit Elisabeth Guigou

INVITÉE RTL - La présidente PS de la commission des Affaires étrangères à l'Assemblée nationale évoque des sanctions rappelle que le rattachement de la Crimée à la Russie ne sera pas reconnu par l'ONU.

Élisabeth Guigou, la présidente de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale

Crédit : AFP

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En Ukraine, les électeurs de Crimée ont commencé à voter dimanche 16 mars sur leur rattachement à la Russie lors d'un referendum dénoncé par la communauté internationale. Elisabeth Guigou, présidente socialiste de la commission des Affaires étrangères à l'Assemblée nationale, rappelle au micro de RTL que ce scrutin est "illégal".

Elle estime qu'il s'agit d'une "annexion" de la Crimée par la Russie, qui a commencé "depuis la pénétration des troupes russes il y a environ deux semaines". Et rappelle que le conseil de sécurité de l'ONU a adopté une résolution pour dire qu'il ne reconnaissait pas le rattachement de la Crimée à la Russie.

Reste à savoir si le Président russe Vladimir Poutine va décider "d'officialiser" cette annexion. Sur ce point, il y a incertitude, selon Elisabeth Guigou.

Ne croyez pas que la Russie n'est pas vulnérable

Elisabeth Guigou

Mais une chose est sûre, "s'il n'y a pas de désescalade de la part de la Russie, il y aura des sanctions de la part de l'Union Européenne", affirme-t-elle. À savoir "l'interdiction de circuler dans l'UE des civils et militaires russes responsables de cette situation et le gel de leurs avoirs financiers", prévient-elle.

Et d'insister sur les conséquences de telles sanctions : "Ça va faire mal parce qu'il y a beaucoup d'investissement financiers russes en Europe".

"L'économie russe est très dépendante des achats de pétrole et des placements financiers qui sont fait dans l'Union Européenne (…). Ne croyez pas que la Russie n'est pas vulnérable", affirme Elisabeth Guigou.

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