Les autorités israéliennes n'ont toujours pas lancé l'offensive terrestre dans la bande de Gaza pour détruire les positions du Hamas. Pourtant, cela fait plusieurs jours que l'on dit cette attaque imminente. Mais pourquoi Israël attend encore ?
Tout d'abord, pour des raisons humanitaires. Il y a encore des dizaines de milliers d'habitants du nord de l'enclave palestinienne qui n'ont pas évacué. Impossible dans ces conditions pour l'armée israélienne de mener une incursion, même limitée, car les combattants du Hamas vivent au milieu de la population. Les soldats devront notamment traverser des camps de réfugiés surpeuplés.
Pour cela, il faut aussi qu'ils soient suffisamment prêts, suffisamment entraînés pour faire face à d'intenses combats urbains dans les ruelles, les maisons et les tunnels. Le mouvement islamiste du Hamas connaît le terrain par cœur, ils disposent donc d'un avantage tactique.
Enfin, il y a le sort de près de 200 otages israéliens et étrangers, probablement cachés à différents endroits de la bande de Gaza. Une question sensible en Israël, car le sort des otages est lié à une tradition historique et religieuse forte. Le "rachat des captifs" est en effet une mitzvah, c'est-à-dire un commandement, un devoir du croyant juif.
Ces dernières heures, les familles mobilisent l'opinion publique et font pression sur le gouvernement en demandant de tout faire pour que leurs proches rentrent vivants à la maison.
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