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Colombie : les Farc reconnaissent avoir tué un soldat
Les Farc ont reconnu mercredi avoir tué un soldat lors de récents combats provoqués selon eux par l'armée.
La guérilla marxiste des Farc, qui observe un cessez-le-feu illimité depuis décembre en Colombie, a reconnu mercredi avoir tué un soldat lors de récents combats provoqués selon elle par l'armée.
"Nous regrettons la mort" du soldat mais "elle aurait pu être évitée si le gouvernement n'attaquait pas la guérilla durant sa trêve", a déclaré Pastor Alape, l'un des commandants des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc).
Eviter de nouvelles victimes
Engagée dans des pourparlers de paix, délocalisés depuis plus de deux ans à Cuba, la principale rébellion colombienne, qui compte encore près de 8.000 combattants, réclame régulièrement aux autorités de Bogota la suspension des opérations militaires à son encontre.
"Un cessez-le-feu bilatéral est urgent afin d'éviter de nouvelles victimes", a souligné le dirigeant de la guérilla la plus ancienne d'Amérique latine, fondée en 1964 dans la foulée d'une insurrection paysanne.
Un arrêt des bombardements durant un mois
L'armée a rendu publique mercredi le décès du militaire survenu le week-end dernier au cours d'affrontements dans la province du Meta, dans le centre de la Colombie.
Le président Juan Manuel Santos a exclu jusqu'à présent toute trêve avant la signature d'un accord de paix définitif. Le chef de l'Etat a toutefois prononcé la semaine dernière un arrêt des bombardements contre les Farc durant un mois en signe d'apaisement.
