La France, par la voix de François Hollande, appelle à la fin des violences au Burundi, a indiqué l'Élysée dans un communiqué ce jeudi 14 mai. Le pays, particulièrement la capitale Bujumbura, est en proie à des violences entre putschistes et loyalistes depuis quelque 24 heures.
"Le président de la République suit avec grande attention les événements actuels au Burundi. Il appelle toutes les forces en présence à renoncer à toute violence et à prendre les mesures nécessaires pour que le processus électoral au Burundi puisse reprendre le plus vite possible, dans le respect de la Constitution et des accords d’Arusha", écrit l'Élysée.
Dans une déclaration séparée, le porte-parole du Quai d'Orsay a précisé que le ministère français des Affaires étrangères était "mobilisé pour veiller à la sécurité de nos compatriotes sur place".
La France "soutient pleinement les efforts africains en vue d'une résolution de la crise et la tenue d'élections démocratiques", souligne le Quai d'Orsay, en rappelant qu'une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies consacrée à la situation au Burundi devait se tenir jeudi à la demande de Paris.
Au lendemain de la tentative de coup d'État contre le président burundais Pierre Nkurunziza, de violents affrontements opposaient jeudi à Bujumbura forces putschistes et loyalistes pour le contrôle de la radio et télévisions nationales.
La crise au Burundi a été déclenchée par la candidature de Pierre Nkurunziza à un troisième mandat pour l'élection présidentielle prévue le 26 juin, que la société civile et une partie de l'opposition jugent anticonstitutionnelle et contraire aux accords d'Arusha, qui ont ouvert la voie à la fin de la guerre civile (1993-2006).
Le général putschiste Godefroid Niyombare a justifié mercredi sa tentative de coup d'État en affirmant sa volonté d'une "reprise du processus électoral".
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