Disparu depuis le 8 mars 2014, le Boeing 777 de la compagnie Malaysia Airlines s’est crashé dans l’océan Indien. Le Premier ministre malaisien a annoncé via un SMS envoyé aux familles des 239 passagers à bord, qu’il n’y avait aucun survivant.
Comment peut-on dire que l’on a localisé l’avion sans avoir retrouvé l’appareil ? "C’est tout simplement par déduction", selon Jean Serrat, ancien commandant de bord.
"Il y a deux satellites qui ont eu un écho de cet avion dans les dernières minutes de vol. A partir de ces deux satellites qui ne sont pas au même endroit, on trace deux grands cercles qui se coupent à deux endroits. Compte tenu de l’autonomie de l’appareil, il n’y en a qu’un seul endroit qui est possible", explique l'ancien commandant de bord.
L'avion s’est abîmé en mer. C’est une certitude.
Jean Serrat, ancien commandant de bord
"On sait que l’avion, de cet endroit-là, n’avait aucune chance, avec les quantités de carburant, de pouvoir aller se poser sur la terre ferme, puisqu"elle est à plus de 2.000 kilomètres. De toute évidence, il s’est abîmé en mer, c’est une certitude", ajoute-t-il.
Il faut cependant rester prudent. "Nous avons une zone, mais ce n'est pas un endroit précis. C'est une zone de courants qui fait 5 kilomètres par heure. Les débris peuvent donc être à un autre endroit", note Jean Serrat.
Les efforts des enquêteurs se concentrent désormais sur les boîtes noires. "Nous comptons sur le sonar américain hyper-sophistiqué, capable de les repérer", détaille le commandant de bord, avant d'ajouter "il n'y a aucun problème de résistance, mais il faut faire vite car elles n'émettront que pendant 10 à 20 jours".
"La différence entre le vol MH370 et celui du vol Rio-Paris est que ce dernier transmettait la position en temps réel de l'avion", explique Jean Serrat. "Il faut désormais se concentrer sur les débris", ajoute-t-il.
Il y a eu un détournement volontaire
Jean Serrat, ancien commandant de bord
"Ce dont je suis certain, c'est qu'il y a eu un détournement volontaire parce qu’il y a une trajectoire précise qui vire. Il y a une volonté de couper des éléments fondamentaux avec la mise hors-service de l’Arcars (Aircraft Communication Addressing and Reporting System)", affirme Jean Serrat.
Selon l'ancien commandant de bord, "personne ne peut répondre à la question de 'qu’est-ce qu’il s'est passé'. La zone où il s’est échoué correspond à celle où il n’y a plus de carburant".
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte