Une nouvelle piste dans l'enquête sur la disparition du Boieng 777. Les autorités malaisiennes ont confirmé dimanche 16 mars que des perquisitions ont été menées aux domiciles du pilote et du copilote du vol de la Malaysia Airlines disparu le 8 mars, au moment où l'enquête s'oriente vers la piste d'un détournement.
La France a, de son côté, annoncé dimanche l'envoi sur place de trois membres du Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile afin qu'ils participent aux recherches.
Les autorités malaisiennes ont précisé que la police examinait le simulateur de vol que le commandant de bord possédait chez lui. Retour sur le profil de ce commandant de vol et de son co-pilote, deux personnages à présent au cœur de l'enquête.
Le pilote Zaharie Ahmad Shah est un vétéran de 53 ans. Il a toujours voulu devenir pilote et a rejoint la compagnie nationale malaisienne en 1981, raconte l'agence Reuters. Ses collègues le décrivent comme un "pilote accompli".
Le commandant du vol MH370 enregistre 18.365 heures de vol et est autorisé par l'aviation civile à conduire les examens pour pilotes sur simulateur, selon ses collègues.
Sa page facebook témoigne de sa passion pour l'aéronautique. On y voit ainsi plusieurs photos de maquettes d'avion et d'hélicoptère, ainsi que le simulateur de vol du Boeing 777 qu'il a fabriqué et installé chez lui, et qui intéresse à présent la police.
Son co-pilote, Fariq Abdul Hamid, 27 ans, est le fils d'un haut responsable du ministère des Travaux publics d'un des États de la Malaisie. "Il a été un bon étudiant. Il a travaillé très dur pour arriver où il est. Ses parents sont fiers de lui", affirment ses proches.
Le jeune homme avait rejoint Malaysia Airlines à 20 ans et étudié le pilotage à Langkawi (Malaisie). Il a voulu faire ce métier depuis l'école, selon son entourage, cité par Reuters.
Une Sud-Africaine avait indiqué cette semaine à la télévision australienne avoir été invitée dans le cockpit par Fariq Abdul Hamid en 2011, lors d'un vol Phuket (Thailande) - Kuala Lumpur, en 2011. Ce qui lui a valu de se retrouver en "une" du Daily Telegraph d'Australie.
Depuis les attentats de 2001, il est formellement interdit d'inviter tout passager dans la cabine pendant le vol. La jeune femme a toutefois précisé à Reuters qu'"à aucun moment (elle ne s'est) sentie en danger ou eu la sensation qu'ils se conduisaient de manière irresponsable".
L'acte terroriste n'est pas seule piste envisagée pour expliquer la disparition de l'avion. On peut aussi s'interroger sur la possibilité d'un suicide du pilote ou du co-pilote. Mais pour l'instant, aucun indice allant dans les sens d'une instabilité psychologique de Zaharie Ahmad Shah ou de son co-pilote n'ont émergé.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte