Les moyens à disposition des enquêteurs pour retrouver l'épave du MH370, disparu le 8 mars dernier, dans l'océan Indien sont de plus en plus importants. Pourtant, aucun débris provenant du boeing 777 n'a encore été retrouvé.
Au sol, sans élément matériel, l'enquête piétine. Accident ou détournement, sans les boîtes noires et la possibilité de retracer la trajectoire de vol de l'appareil, le doute subsiste.
La zone d'exploration a été de nouveau modifiée le 28 mars après de nouveaux calculs sur la trajectoire de l'avion qui aurait volé plus rapidement que prévu et donc consommé plus de carburant.
La nouvelle zone s'étend sur 319.000 km², à environ 1.850 km à l'ouest de Perth (Australie). Dix avions et neuf navires la sillonnent à la recherche de débris, mais aucun des objets flottants repérés par satellite n'a été formellement identifié comme provenant de l'avion.
Pourquoi le vol MH370 qui devait faire le voyage entre Kuala Lumpur (Malaisie) et Pékin (Chine) a-t-il changé de cap vers l'ouest, à l'opposé de son plan de vol, pour finalement se retrouver dans l'océan Indien ?
Un incident gravissime en plein vol a pu laisser l'équipage incapable d'agir tandis que l'avion volait sous pilote automatique pendant huit heures, jusqu'à épuisement de son carburant. L'équipage aurait aussi pu "délibérément" dérouter l'avion pour tenter un atterrissage en urgence.
Les boîtes noires, si elles sont finalement repêchées, pourraient enfin permettre de répondre à nombre de ces questions.
La retranscription de l'intégralité des communications entre le cockpit du MH370 et la tour de contrôle n'a apporté aucun nouvel élément. L'enregistrement se termine sur le "Bonne nuit, Malaysia, trois, sept, zéro" du pilote ou du copilote, 38 minutes après le décollage du boeing 777 de Kuala Lumpur et peu de temps avant qu'il ne disparaisse des écrans radars.
Cette retranscription met néanmoins un terme aux spéculations qui avaient accompagné cette "dernière conversation du cockpit". Dans la précédente version, le commandant de bord aurait dit "d'accord bonne nuit", une formulation peu habituelle qui avait nourri des soupçons à l'égard de Zaharie Ahmad Shah et de son copylote Fariq Abdul Hamid.
Mais l'hypothèse d'un acte désespéré d'un ou des pilotes reste d'actualité. Même si, l'enquête n'a pour l'instant révélé aucun indice allant dans le sens d'une instabilité psychologique.
Selon la chaîne CNN, les 227 passagers du vol ont été innocentés par les enquêteurs malaisiens, selon des propos du chef de la police malaisienne, Khalid Abu Bakar. Pour les enquêteurs, seul quelqu'un maîtrisant parfaitement ce modèle d'avion aurait pu détourner l'appareil.
Que s'est-il passé avant que les systèmes de communication ne soient désactivés "de manière délibérée", telle que les autorités malaisiennes l'ont indiqué ? La possibilité d'un détournement reste la piste privilégiée par les spécialistes. Mais dès lors, pourquoi l'acte n'a-t-il toujours pas été revendiqué ?
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