48 heures après le crash, les débris de l'avion ont été repérés en mer de Java. Une donnée importante pour la suite de l'enquête et comprendre ce qui s'est passé sur ce vol QZ8501 de la compagnie AirAsia. Jean-Paul Troadec, ancien directeur du Bureau d'Enquêtes et d'Analyses (BEA) pour la Sécurité de l'Aviation civile a confirmé que les enregistreurs seuls pouvaient permettre de comprendre ce qui s'était passé. "Il faut les récupérer, les lire et les décrypter. Puis après, on va chercher d'autres pièces comme les mémoires électroniques, la question des moteurs ou l'examen des parties mobiles de l'avion".
Jean-Paul Troadec a aussi réfuté l'utilité d'un système de détection ou d'envoi des données en temps réel. "L'envoi permanent est quasi irréalisable car cela coûte très cher, encombrerait les fréquences radios et il y aurait aussi un problème de confidentialité et de sécurité", a-t-il tranché. Ce mardi 30 décembre, seuls trois corps ont été repêchés en mer.
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