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Au Pérou, 1.400 touristes obligés d'évacuer le site du Machu Picchu en urgence en raison d'une manifestation

Quelque 1.400 touristes ont été évacués tôt, mardi 16 septembre, du sanctuaire historique Inca du Machu Picchu, en raison d'une manifestation qui a dégénéré en affrontements avec la police.

Ces policiers positionnés sur les voies ferrées près de Machu Picchu, au Pérou, le 16 septembre 2025, ont participé à l'évacuation pendant la nuit quelque 1.400 touristes

Crédit : Carolina Paucar / AFP

Teddy Perez & AFP

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"Nous avons pu évacuer environ 1.400 touristes", a déclaré la ministre du Tourisme, Desilu Leon, à la radio RPP, mais 900 autres sont encore coincés dans la zone. Le célèbre site archéologique péruvien est le lieu de blocage, organisé depuis dimanche par le Front de défense des intérêts du Machu Picchu.

En effet, les manifestants réclament, dans un communiqué, qu'une nouvelle entreprise se charge du transport en bus depuis la gare ferroviaire de Cusco jusqu'au Machu Picchu, après la fin d'une concession de 30 ans. Ainsi, les habitants ont disposé, lundi, des rochers et des troncs d'arbres sur plusieurs tronçons afin de bloquer la voie ferrée.

Le service ferroviaire menant à la citadelle inca a alors été interrompu, limitant l'afflux des touristes depuis Cusco - ville située à 110 km du Machu Picchu - sur le site qui compte en moyenne 4.500 visiteurs par jour. L'action a ensuite entraîné l'intervention de la police, dans la nuit de lundi à mardi, permettant l'évacuation des touristes avant qu'un nouveau blocage soit mis en place.

Dans un communiqué, la police a annoncé que 14 de ses agents avaient été blessés par des manifestants munis d'"objets contondants" lors du déblocage de la voie.

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Après l'interruption de l'opération d'évacuation, des touristes ont confié à des correspondants de l'AFP sur place que les autorités leur proposaient de marcher plusieurs heures avant de pouvoir prendre un bus ou un autre moyen de transport.

"L'alternative qu'ils nous donnent [...] est que nous marchions deux ou trois heures pour ensuite trouver un bus ou un autre moyen de transport. Dans mon cas, je ne peux pas parce que ma femme est enceinte", s'est plaint un visiteur chilien.

La ministre Desilu Leon a annoncé pour les prochaines heures une "réunion avec les autorités locales et les syndicats" afin de "trouver une solution aux manifestations".

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