Affaire Epstein : des lettres révèlent que l'ex-prince Andrew demandait à fréquenter des "amies inappropriées"

Destitué de ses titres royaux depuis le 3 novembre dernier en raison de ses liens étroits avec Jeffrey Epstein, Andrew Mountbatten-Windsor continue de faire parler de lui. De nouveaux documents issus des dossiers Epstein, rendus publics par la justice américaine, mettent en lumière les liens entre l'ex-prince et le criminel sexuel.

Au centre des nouvelles révélations figurent des échanges de courriels datant de 2001 et 2002 entre Ghislaine Maxwell, l'intermédiaire du délinquant sexuel Jeffrey Epstein, aujourd’hui condamnée à 20 ans de prison pour trafic sexuel, et un correspondant se présentant sous le pseudonyme de "l’Homme Invisible", signant ses messages d’un simple "A", selon des informations révélées par The Guardian. 

Dans ces lettres, "A" lui demandait d'organiser des rencontres avec des "amies inappropriées", tandis qu'elle recherchait pour lui des jeunes femmes "amicales, discrètes et amusantes". 

Plusieurs éléments contenus dans ces échanges laissent penser qu’il s'agit de l'ex-prince Andrew. À commencer par le fait que ce dernier ait affirmé écrire depuis Balmoral, la résidence royale des Highlands écossaises. Les lettres ont aussi fait des références à la "RN", dans un contexte durant lequel Andrew a quitté la Royal Navy en 2001, ainsi qu'à des événements personnels précis comme le décès, la même année, du valet qui était au service d'Andrew depuis son enfance.

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Les documents ont aussi fait état d’échanges, début 2002, concernant un voyage au Pérou incluant des rencontres "touristiques" avec des "filles". Des photographies prises peu après ont effectivement montré Mountbatten-Windsor lors d’une visite officielle au Pérou.

"M’as-tu trouvé de nouveaux amis… particuliers ?"

Dans un courriel daté du 16 août 2001, le correspondant "A" a demandé à Ghislaine Maxwell si elle lui avait trouvé de nouvelles "amies… particulières". À cela, celle-ci lui a répondu le lendemain n’avoir trouvé que des "amies convenables". D’autres messages ont évoqué la recherche de jeunes femmes décrites comme "intelligentes, jolies et amusantes" issues de "bonnes familles", susceptibles de rendre Andrew "très heureux".

Dans une autre lettre, celle-ci a indiqué avoir donné le numéro d’Andrew à un tiers, Juan Esteban Ganoza. Un nom qui a été évoqué par le correspondant "A", il a par exemple écrit : "Pour ce qui est des filles, je vous laisse le soin, à toi et à Juan Esteban, de vous en occuper." 

En octobre dernier, Andrew Mountbatten-Windsor, qui vit désormais reclus, avait "réfuté catégoriquement les accusations portées contre lui" concernant ses liens avec Epstein. Les documents ont, par ailleurs, révélé que le FBI a cherché à interroger l’ancien membre de la famille royale britannique sur ses relations avec un autre milliardaire délinquant sexuel, Peter Nygard. Depuis, l'ex-prince a fait le choix de ne pas se prononcer suite à la publication de ces nouveaux documents. 

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