Voitures d'occasions : comment repérer et éviter les fraudes ?
REPLAY - Selon les professionnels, les fraudes concernent près de 600.000 voitures chaque année, sur les 5,7 millions d'occasions vendues dans l'hexagone.

Alors que le marché de l'auto est en pleine forme, les ventes d'occasion entre particuliers sur internet cartonnent. Il faut se méfier des arnaques de plus en plus fréquentes liées aux compteurs trafiqués. Figurez-vous qu'en France le phénomène est impressionnant. Selon les professionnels, cela concerne près de 600.000 voitures chaque année, sur les 5,7 millions d'occasions vendues dans l'hexagone.
Autrement dit, cela représente une vente d'occasion sur dix. C'est même un vrai business juteux estimé a 500 millions d'euros en France et entre 5 et 9 milliard d'euros par an en Europe. Sur chaque modèle trafiqué, les escrocs empochent, en moyenne, 5.000 euros. Un phénomène qui prend de l'ampleur, car la fraude est devenue encore plus simple sur les voitures récentes.
Avant, avec le compteur à rouleaux, il fallait démonter le tableau de bord, taper au burin, aujourd’hui, c'est très simple. En effet, les escrocs branchent un ordinateur sur l'auto. Une fois le véhicule connecté, il suffit de 2 ou 3 minutes, pas plus, pour modifier et faire baisser le vrai kilométrage de la voiture. Radicale, la manipulation ne laisse aucune trace, même votre concessionnaire n'y verra que du feu.
Comment repérer la fraude ?
D'abord, épluchez les factures. Et puis, quelques détails qui ne trompent pas : des pédales usées, un pommeau de levier de vitesse tellement limé que les chiffres ont disparu, des coutures déchirées sur les sièges... Et puis, la super occasion sur internet, où le vendeur vous propose une super affaire 2.000 euros de moins que le prix pour raison familiale. Méfiance ça sent l'arnaque !
Pourtant, des solutions existent. Exemple en Belgique avec son système baptisé Car-Pass. Et qui donne une traçabilité. Un système qui impose au vendeur d'un véhicule d'occasion de fournir un document reproduisant l'historique kilométrique du véhicule, sinon, il court le risque d'une nullité de la vente. Bémol : l'obligation ne vaut que pour les véhicules immatriculés en Belgique et non pour les voitures importés.
D'où l'idée de signer un accord avec son voisin les Pays-Bas, qui a quasiment le même système, de manière à ce que le kilométrage des véhicules vendus entre les deux pays puisse être tracé. À quand un tel système en France et un accord européen ?
Cerise sur le capot
La ville de Londres a choisi comme voitures de police des voitures à hydrogènes, des Toyota Mirai. Avec 500 kilomètres d'autonomie, il faudra donc éviter les longues courses poursuites. Même si l'accélération de ces autos est puissante. Et puis pas de pollution. 11 voitures sont prévues, pour une opération qui a du coûter cher : 66.000 euros pièce.
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