Ils sont 1211 viticulteurs comme Baptiste Millet à s'être résolus à arracher une partie de leurs vignes ; pour faire face à la crise du vin de Bordeaux. Devant la parcelle de 10 hectares sacrifiée à Escoussans (Gironde), l'exploitant détaille les raisons de son choix : "On perd environ 1000 à 2000 euros tous les ans sur cette parcelle. On y a réfléchi longuement, il y a eu un cout de plantation, ça fait toujours mal au cœur d'arracher des vignes qui ont une bonne production. C'est un gros morceau de notre exploitation que l'on sacrifie".
Baptiste va toucher 6000 euros par hectare de vigne arraché. Une somme à laquelle il faut retrancher 2000 euros par hectare. Le coût de l'arrachage. Remplir le dossier a demandé une journée de travail administratif au viticulteur. Et il vient de recevoir un courrier d'autorisation d'arrachage qui le laisse perplexe.
La Direction des Territoires et de la Mer laisse entendre que cette autorisation "ne garantit pas l'octroi de l'aide" espérée. Pour Didier Cousiney, le président du collectif VITI 33 "on arrache sans savoir combien on va toucher, c'est du pur amateurisme".
Le tractopelle viendra arracher les vignes de Baptiste Millet dans la semaine : "vite, que l'on sorte de cette crise. Je suis la 7ᵉ génération de viticulteur sur cette propriété, on se doit de pérenniser l'entreprise".
Le viticulteur plantera des céréales sur les 10 hectares libérés de la vigne, en espérant que les cours de cette toute nouvelle production soit suffisamment stable pour renflouer son exploitation.
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